La situation s’améliore dans les écoles

Ce mardi soir, Michel Prosic, préfet du Lot, confirmait que le Lot résistait toujours au coronavirus, soulignant le chiffre de zéro décès depuis le déconfinement. « Cependant, les précautions restent de mise, rappelait-il, puisque le taux d’incidence a atteint les 47 nouveaux cas pour 100 000 habitants ». Ce qui en effet à trois points près, pourrait faire basculer le territoire en niveau d’alerte 1, tout comme le taux de positivité qui s’établit ce soir à 4,1. Quatre clusters sont identifiés sur le Lot et sous-surveillance. Il s’agit de l’Ehpad et de la Maison d’accueil spécialisée de Castelnau-Montratier ; ainsi qu’au sein de deux clubs de rugby.

Du côté des établissements scolaires par contre la situation est plus favorable que la semaine dernière. Puisqu’en comparaison des chiffres divulgués mardi dernier par l’inspecteur d’académie du Lot, Xavier Papillon note en ce début de semaine : « une décrue sensible, comme dans d’autres départements ».
À ce jour, ce sont en effet 6 élèves dépistés positifs (3 au lycée Monnerville à Cahors, 1 au lycée Saint-Etienne, un enfant à l’école d’Aynac et un autre scolarisé à Lachapelle-Auzac). « Du côté des personnels, nous ne comptons qu’un seul adulte positif au lycée Louis-Vicat », ajoutait le Dasen.

Moitié moins de cas dans les établissements

Les cas positifs étaient au nombre de 14, il y a 7 jours. Quant aux classes concernées par une fermeture préventive aux collèges de Martel (le 21 septembre) et Bretenoux (le 22 septembre), ou encore l’internat du lycée Monnerville, tous, ont pu rouvrir normalement.
Cette situation plus calme sur le plan de l’épidémie dans le milieu scolaire vient conforter l’utilité de l’application des gestes barrières et du lavage des mains. C’est ce qu’assurait Xavier Papillon, conseillant encore de maintenir vigilance et rigueur.

Laetitia Bertoni La Dépêche

les infirmiers libéraux s’interrogent

Le syndicat des infirmières et infirmiers libéraux du Lot organisait, hier, dans les locaux du restaurant La Chartreuse à Cahors, une réunion d’information portant notamment sur le contexte sanitaire.

« Nous sommes de plus en plus sollicités pour pratiquer des tests PCR à domicile ou en cabinet, par des patients avec ou sans prescription médicale », observe Alain Bargues, président du SNIIL du Lot.

En l’occurrence, la profession s’interroge sur « un cadre plus réglementé pour limiter cette demande débridée ». Alain Bargues liste ainsi les patients prioritaires : ceux en situation pré-opératoire, ceux présentant des signes cliniques Covid ou encore ceux cas contacts, tous devant justifier d’une ordonnance ou attestation.

« Ce cadre-là nous permettrait d’être plus efficaces, tout en apportant un complément de réponse aux laboratoires dans le cadre du dépistage », suggère le président.

Le débat est donc posé, et il a pu en faire état à l’ARS du Lot, dans le cadre d’un mail adressé ce mardi.

« Par ailleurs, poursuit le représentant du SNIIL, si la situation s’aggravait sur le front de l’épidémie, la mise en place d’un 2e drive sur le Cadurcien pourrait être envisagée. Aujourd’hui, nous voulons aussi sonder les infirmiers libéraux pour connaître leur avis et voir s’ils seraient prêts à coopérer avec les laboratoires en adressant par mail un questionnaire à la profession. »

Mais bien évidemment, une telle décision est soumise à validation de la CPAM et de l’ARS, et doit se faire en concertation avec les laboratoires.

« Avant de nous engager, je veux voir qui est partant », ajoutait Alain Bargues qui invite les infirmiers libéraux qui ne l’auraient pas fait à se former auprès de leur laboratoire habituel à la pratique du test PCR. « Cela dure 15 minutes et permet d’être accrédité et référencé sur la plateforme territoriale d’appui PTA, donc d’être en capacité de répondre à une demande éventuelle en cas de nécessité. »

De même les infirmiers libéraux s’interrogent sur la campagne vaccinale antigrippale. S’ils sont largement disposés à contribuer aux attentes et aux besoins sanitaires du pays, ils souhaiteraient « que le cadre soit clairement établi pour éviter des flots de patients à gérer. »

À l’issue de cette réunion d’échange se tenait l’assemblée générale du SNIIL. Laetitia. Bertoni. La Dépêche