2 bébé accouchés par les pompiers

Pas le temps d’arriver à la maternité

Après la venue au monde de la petite Mallorie le 4 janvier 2018 dernier dans une ambulance de Sapeurs-Pompiers sur le secteur de Vayrac, un autre heureux évènement s’est déroulé ce matin, lundi 8 janvier 2018.

En effet, les Sapeurs-Pompiers du Centre d’Incendie et de Secours de Vayrac-Bétaille ont été alertés ce matin peu avant 3h pour un accouchement inopiné.

L’intervention s’est déroulée sur la commune de Queyssac-les-Vignes (19) dans un secteur isolé. C’est sous une très forte pluie battante que les sauveteurs ont porté assistance à une jeune femme dont l’accouchement s’est déclenché à domicile avec quelques jours d’avance sur le planning prévu.

Comprenant que l’accouchement était plus qu’imminent, les Sapeurs-Pompiers rejoint par une équipe du SAMU19 ont assisté la future maman. Cette dernière a donné naissance à une jolie petite Eléonore.

Transportés ensuite vers la maternité de Tulle, le bébé, sa maman et l’équipage du VSAV vont très bien !

La Vie Quercynoise

Etre pompier, sage-femme et infirmière


L’accouchement, on s’y prépare, on le rêve entourée de toute une équipe de professionnels compétents, attentifs. Oui mais voilà, il arrive qu’il s’invite à l’improviste ! Sur l’autoroute, dans le camion des pompiers ou à la maison…

  • Aujourd’hui, en France, environ cinq accouchements sur mille ont lieu hors de la maternité. Qu’ils se produisent dans la voiture, à domicile, dans le cabinet du médecin ou sur la voie publique, ce chiffre reste stable. « Certaines femmes se laissent surprendre par un accouchement très rapide, d’autres tardent à appeler, explique le Dr Jean Lavaud, responsable du Smur pédiatrique de l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Des futures mamans, notamment les femmes migrantes, n’osent pas bouger en l’absence de leur mari. Sur ces 5000 naissances, les causes et les circonstances sont multiples. » A Paris, le Samu reçoit en moyenne 500 à 600 appels par an, pour des femmes dites en couches. Les trois quarts auront le temps d’être transportées. Mais pour d’autres les minutes se sont envolées. Trois mamans nous racontent leur histoire.