Accueil des migrants dans le Lot

migrants apprendreUn coordonnateur départemental Jean-Paul Lacouture, a été nommé par la préfète Catherine Ferrier, il travaille avec un comité de suivi à collecter les contributions. Un large recensement des offres d’hébergements mais aussi des dons de matériel et des diverses propositions d’accompagnement est en cours. Chacun, à son niveau, peut participer.

Noëlle Boyer pour le territoire du Grand Cahors et Geneviève Lagarde, référente départementale, travaillent en tandem sur le dossier de l’accueil des migrants. Plusieurs pistes d’hébergements collectifs ont été recensées pour répondre aux demandes d’urgence, en particulier un hôtel actuellement fermé à Cahors que le propriétaire serait prêt à mettre à disposition ainsi qu’un grand bâtiment vide de l’agglomération. Par ailleurs, les élues collectent de nombreuses propositions de communes et de particuliers volontaires pour héberger les migrants. «Sur Cahors et le Grand Cahors, nous avons une offre d’une douzaine de chambres d’hôtes ou d’appartements. Près d’une vingtaine dans le département». Les propositions viennent de partout : un hébergement collectif à Luzech, un logement municipal à Cremps… Avec 60 logements inoccupés dans le département, les bailleurs sociaux comme Lot habitat sont aussi prêts à contribuer à l’élan de solidarité. A Figeac, sept logements ont été recensés. Autour de Martel, onze communes se sont regroupées pour créer un comité d’accueil.

Le comité d’études et d’informations pour l’insertion sociale (CEIIS) s’occupe entre autres de l’accueil des réfugiés depuis 1973. Il agit sur le Lot en partenariat avec les collectivités et gère un Centre d’accueil pour les demandeurs d’asile (CADA). «Les réfugiés sont répertoriés en pays sûrs et non sûrs. Une fois enregistrés à la préfecture, ils vont à l’Office d’intégration à Toulouse (OFII, ndlr.) avant d’intégrer un CADA.