André Bargues réagit à la démission du bureau de l’OT de Cazals-Salviac

Suite à la démission, vendredi 18 octobre, du bureau de l’association Office de tourisme du pays Cazals-Salviac, la Dépêche a publié l’interview de son ex-président, Guy Lemarquier. Le président de la communauté de communes Cazals/Salviac André Bargues, a souhaité s’exprimer à son tour.

Le projet d’EPIC, établissement public à caractère industriel et commercial, est-il à la base de la démission du bureau de l’office du tourisme ?

Pas du tout ! Je rappelle que la compétence tourisme appartient à la communauté de communes de Cazals-Salviac. L’OT l’exerce par délégation de service public. Le 20 février 2019, la CCCS a décidé à l’unanimité de modifier le régime juridique de l’office de tourisme à partir du 1er janvier 2020. Lors d’une assemblée générale de l’OT le 11 mars 2019, j’ai donc présenté ce projet en expliquant la procédure ; il n’y a eu aucune opposition. Le 18 juin, j’ai réuni le président et le personnel de l’OT, afin de les informer du calendrier interne de la CCCS : création de postes, signature des contrats de services, tarifs des prestations puis entretien avec le personnel pour un transfert sans rupture de service. Une assemblée générale extraordinaire a été fixée au 30 septembre pour prévoir la dissolution de l’association au 31 décembre 2019, au cours de laquelle j’ai rappelé aux membres présents l’avancée de la procédure en cours. Faute de quorum, une AG extraordinaire supplémentaire a été programmée le 18 octobre.

Cette 2e assemblée générale extraordinaire ne s’est pas déroulée comme prévu, avec la démission du bureau. Il invoque un manque de communication. Comment avez-vous réagi à ce coup de théâtre ?

Le manque de communication n’est pas une excuse valable au vu des informations déjà données en amont. Je rappelle que le bureau élu et le conseil d’administration ont des responsabilités jusqu’à la dissolution de l’association, et une démission sans préavis, lors d’une procédure connue et en cours, est irresponsable !

Quelle pourraient être les conséquences d’une telle décision ?

Le bureau est encore responsable du fonctionnement de l’association, de son budget et des salariés en place. Le CA devra convoquer une autre assemblée extraordinaire et assumer ses responsabilités afin que la dissolution de l’association soit réalisée en bonne et due forme.

Le bureau démissionnaire a l’intention de créer un comité de surveillance. Approuvez-vous cette initiative ?

J’en suis ravi mais je lui conseille de se manifester au plus tôt afin de recommander à ses membres de lire les délibérations et les comptes publics de la CCCS, en s’informant sans plus tarder des obligations de chacun.

 
Propos recueillis par Gérald Roset La Dépêche