Angèle Préville contribue à l’amendement de la loi de lutte contre le gaspillage

L’adoption, par le Sénat, du projet de loi qui vise à lutter contre le gaspillage à mieux réguler l’élimination des déchets ne peut que réjouir la sénatrice PS du Lot, Angèle Préville qui a largement contribué à l’enrichissement de ce texte.

« Il comprenait 13 articles au départ. Nous l’avons fait adopter avec 77 articles à l’arrivée dont plusieurs chapitres importants sur le plastique dont les effets sur la santé humaine peuvent être désastreux » souligne-t-elle.

 

Dans ce projet de loi, rien n’était consacré à certains plastiques particulièrement nocifs. « J’auditionne des chercheurs, des ONG, des associations qui œuvrent dans ce domaine et l’on apprend de nombreuses choses inquiétantes et problématiques sur la présence du plastique dans l’eau, dans l’air et dans la terre. On s’interroge actuellement sur les effets des microplastiques et même des nanoplastiques qui franchissent les barrières cellulaires » prévient Angèle Préville.

 

Ces pertes de granulés qui polluent les plages

Face à cela, elle propose de « prendre des décisions radicales contre l’usage de tous les plastiques superflus qui sont de véritables non-sens écologiques ». La sénatrice cite un exemple criant. Celui des emballages plastique des fruits et légumes à peaux épaisses (melons, concombres…) qui n’ont absolument pas besoin de protection.

 

« Le plastique dont on ne connaît pas toutes les conséquences sanitaires entoure des produits bios sans que l’on se pose la question du principe de précaution » déplore-t-elle.

 

Angèle Préville a fait « adopter un amendement pour éviter les pertes de granulés en plastique en les confinant dans des conteneurs. On trouve sur les plages ce que l’on appelle les larmes des sirènes. Il s’agit en fait de la matière première de la plasturgie (ce qui sert à fabriquer le plastique) et du recyclage. Cette industrie va être mieux encadrée » se réjouit-elle, pendant que les sirènes, quant à elles, continuent à pleurer un océan de larmes sur l’épaule de leur mer polluée.

 

Que prévoit la loi ?

La mention « dangereux pour l’environnement » devra être étiquetée sur les fûts et autres contenants de granulés de plastiques industriels.
Angèle Préville a aussi défendu « la consigne pour réemploi et non pas pour jeter et recycler. Concrètement, la même bouteille sera réutilisée automatiquement » explique la sénatrice déterminée sur ce dossier.

Jean-Luc Garcia La Dépêche

La promesse des géants de l’agroalimentaire et du cosmétique.

Haro sur le plastique. Oubliez ces petites barquettes noires, ces cellophanes transparents, ces emballages multicolores, vite achetés, vite jetés. D’ici à 2025, beaucoup devraient avoir disparu.

C’est du moins la promesse des géants de l’agroalimentaire et du cosmétique. Nestlé, Danone, Coca-Cola rivalisent d’annonces tonitruantes nous promettant la fin d’une ère. Unilever est le dernier en date et le premier à s’engager précisément sur des quantités et des dates. Le fabricant des thés Lipton, des esquimaux Magnum, des soupes Knorr et des shampooings Dove promet de baisser chaque année de 14 % la quantité de plastique emballant ses produits afin d’arriver à en réduire le total de moitié en 2025.

Le monde daté du 9-10-19


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