Autour de l’égalité femmes/hommes
Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles du Lot (CIDFF) organise, mercredi 13 mars, en présence de l’association la Fabrique, une après-midi d’animations, d’information et de jeux, destinée à tout public de 7 à 77 ans, autour de l’égalité femmes/hommes et de la déconstruction des stéréotypes. Celle-ci se déroulera place François-Mitterrand.
L’équipe du CIDFF sera présente pour accueillir et échanger avec le public sur les droits des femmes et l’égalité filles/garçons.
Créé en 1984, le CIDFF du Lot s’est développé autour de trois axes forts : l’accès aux droits, l’accès à l’emploi et à la formation, la lutte contre les violences faites aux femmes. L’équipe pluridisciplinaire du Lot se compose de deux juristes et d’une chargée d’insertion professionnelle. Elle oriente le public dans les domaines de l’accès aux droits, du soutien à la parentalité.
Le CIDFF assure des permanences juridiques d’accompagnement personnalisé vers l’emploi sur rendez-vous à Figeac, Saint-Céré, Gramat, Gourdon, Puy-l’Évêque, Souillac et Cahors. Mais au-delà du travail réalisé en direct auprès du public, les professionnelles du CIDFF sont également identifiées comme personnes-ressources par le tissu institutionnel et associatif local.
Femmes et retraités sont nombreux à recourir aux aides alimentaires. Parmi les 8,8 millions de personnes vivant en France sous le seuil de pauvreté, environ la moitié ont recours à l’aide alimentaire.
69 % des personnes reçues sont des femmes.
Les familles monoparentales, à 85 % menées par des femmes, sont surreprésentées. Elles constituent 33 % des bénéficiaires, contre 8 % de la population générale.
Le cumul de plusieurs difficultés (temps partiels subis, rémunérations plus faibles…) fait d’elles, depuis plusieurs années, des figures désormais incontournables de la pauvreté.
Le Monde daté du 14 mars
Le harcèlement sexiste et sexuel à l’Assemblée doit «cesser», exigent des députés.
PETITION La création d’une cellule d’écoute est réclamée depuis des mois. « Ces violences doivent cesser » : des députés issus des huit groupes politiques représentés à l’Assemblée ont adressé ce mardi un courrier au président Richard Ferrand (LREM) pour réclamer des « décisions rapides » afin de « lutter contre les violences sexistes et sexuelles » au Palais Bourbon.
Dans ce courrier, obtenu par l’AFP, et dont le premier signataire est l’ex-LREM Matthieu Orphelin, 26 élus apportent leur soutien au collectif « Chair collaboratrice », qui a dénoncé fin mars, chiffres à l’appui, la persistance du harcèlement sexiste et sexuel à l’Assemblée.
Résultats « glaçants »
Le collectif avait adressé un questionnaire aux collaborateurs, montrant des résultats « glaçants », selon les élus. Ils disent soutenir « sans réserve » les propositions du collectif : « gel de la clause de loyauté », qui empêche un collaborateur de nuire à son employeur en cas de dénonciation de situation de harcèlement ; « mise en place d’une cellule d’écoute indépendante » à l’Assemblée et « possibilité de saisine du procureur par cette cellule dès accord de la victime ».