Comment vont les commerces de Figeac?

«Déstockage massif avant cessation d’activité», «à vendre», «à louer», «liquidation totale»…de plus en plus d’affiches n’annonçant rien de bon, viennent fleurir les vitrines des magasins et boutiques de la cité figeacoise. Qu’en est-il réellement ? Nous sommes allés à la rencontre de certains commerçants et le constat n’est pas si amer que cela.

Avec six commerces fermés, dont la majorité actuellement à vendre ou à louer, la rue d’Aujou semble la plus sinistrée, ce qui étonne Christine Jégou exploitante de la boutique Namask’art car, pour elle, les affaires vont plutôt bien. «J’ai une belle clientèle locale. Je travaille aussi beaucoup avec les touristes. La rue d’Aujou est une voie piétonne assez fréquentée ce qui est un atout pour le commerce. Il faut proposer des produits de qualité, qui correspondent à Figeac», dit-elle.

Si quatre commerces ferment rue Gambetta c’est pour la majorité des transferts de boutiques, des changements d’exploitants, des ventes ou des départs en retraite. «2017 a connu une légère baisse de fréquentation mais mon commerce se maintient», explique Nathalie Mamy exploitante de la boutique Shilton, rue Gambetta. «La vente en ligne nous fait beaucoup de tort. Il y a plus d’installations de nouveaux commerçants que de fermetures donc c’est positif».

Si la boutique de prêt-à-porter Fred Sabatier ferme, c’est que son exploitante part à la retraite. «Je n’ai pas eu de beaucoup de mal à vendre mon magasin», confie-t-elle. «Je pense que les modes de consommation, les mentalités ont changé, il faut nous adapter. Je pense que les commerces de l’hyper-centre vont continuer à bien fonctionner, ce sera plus dur pour les autres. J’ai quand même confiance en l’avenir». Quant au magasin de prêt-à-porter DPM by Dépech’Mod, installé 3 place Carnot, il a soudainement vidé ses vitrines et fermé ses portes.

Le bilan complet des soldes d’hivers, qui se terminent le 20 février, sera évoqué lors de la prochaine assemblée générale de l’association de commerçants Figeac Cœur de Vie, ce soir.

La Dépêche