Coronavirus-Mode d’emploi pour vivre Zen

C’est étrange comme quelque chose de si petit, invisible a l’œil nu, a réussi a mettre à genoux des millions de personnes a travers le monde, leur rendant apeurés et prêts à se cacher pour éviter toute rencontre. Pendant le confinement, les jours actuels, et encore beaucoup à venir selon les experts, nous continuerons a être obligés de garder distances avec personnes chères ou autres, et à assurer mesures sanitaires importantes pour éviter la propagation du coronavirus.

Une panoplie de différentes émotions nous assaillent pendant ces changements radicaux de vie… émotions difficiles comme la peur, l’anxiété, solitude liée a l’isolement, tristesse face à la perte d’un être cher ou l’ impuissance devant sa souffrance. A cela s’ajoute des préoccupations sur notre avenir économique, la société telle que nous l’avons construite, notre survie, la vie, … la mort. Ce n’est pas une réflexion agréable… plutôt difficile, et c’est humain –la neuroscience nous montre comme notre cerveau est programmé pour fuir ce qui fait peur– on a tendance à faire l’autruche et éviter d’y penser.

Mais pendant cette période incertaine un rapprochement se tisse malgré la peur, les gestes barrières et la distanciation sociale, entre personnes qui ne se connaissaient pas avant l’arrivée du covid. Ce rapprochement a pour racine la condition humaine, partagée et universelle, en dehors de culture, pays d’origine ou situation économique. Ce virus affecte tout le monde, peut être mortel, et n’est pas encore parti. Face à ces réalités universelles de la situation, l’essentiel surgit et questions sur comment faire face a ce virus et quelle vie nouvelle se dessiner, se posent naturellement avec le désir de trouver une sortie de la crise.

Nous ne pouvons pas forcement revenir en arrière…attendre une vie « comme avant », mais peut-être ce chamboulement d’habitudes est un cadeau de la vie/du ciel/ de l’univers, déguisé. En apprenant a maîtriser l’ anxiété et la peur de l’avenir tout en restant conscients et responsables, nous sommes poussés a se pencher sur ‘comment’ procéder a partir de maintenant. Serait-il opportun de relâcher notre mode d’emploi inconscient et dominant, focalisé sur l’ égoïsme, adorant la trinité « je, …mon…le mien »… , ne serait-ce que pour arrêter de jeter des masques utilisés sur la voie publique ou dans la nature…? C’est évident que l’utilisation du plastique et du ‘jetable’ prend de l’ampleur actuellement; aveuglé par notre peur du virus nous ne pensons plus aux effets de la pollution sur notre ‘maison et mère commune’, la terre. Si la flore et la faune ont eu un petit répit pendant notre période de confinement, allons-nous les oublier maintenant, ou mieux tenir compte de leur existence et des besoins communs de la vie entière? Êtres humains sont inclus pourtant; la vie dans sa totalité a besoin d’une terre propre et respectée, non seulement pour sa capacité à nous nourrir, mais à contribuer au bien-être et santé (quelque chose beaucoup ont réalises quand ils ne pouvaient pas en bénéficier lors du confinement). J’évoque un exemple concret, actuel…il y en a beaucoup, mais ce ‘malheur’ à l’échelle globale peut être une opportunité pour nous réveiller. Utilisons cette difficulté pour transformer notre monde, et repenser notre façon d’ agir dans le monde et envers la vie.

Pour nous soutenir dans cette exploration et nous apprendre à développer le recul, la vision globale, et capacité de voir ce qui est essentiel, pratiques anciennes de méditation et contemplation sont là. Ces pratiques venant de grandes traditions spirituelles nous ancrent et nous font traverser la tempête de peur et d’incertitude; tempête causé par un acteur extérieur- le virus, mais surtout la tempête intérieure de pensées faisant grandir notre peur. Il faudrait apprivoiser ce commentateur intérieur du ‘mentale-petit singe’ qui nous assaillit et pré-occupe avec beaucoup de pensées inutiles, voire agonisantes..

L’anxiété nous empêche de voir clairement, et diminue notre système immunitaire, nous rendant plus vulnérable au virus dangereux. Le stress créé par nos pensées est vraiment l’ennemi n° 1, car il contribue à la peur et la contraction musculaire, ainsi qu’à d’innombrables maladies inflammatoires. La bonne nouvelle ressortant de cette crise est que la pratique de méditation et aussi du yoga, contribue a fortifier notre système immunitaire en diminuant le stress ressenti par l’ individu et en aidant un malade à mieux éviter un choc cytokinique*.

En conclusion, je vous invite cher(e) lecteur à utiliser l’ énorme chamboulement que nous vivons, pour revenir a vous-même et à l’essentiel. Pour vous accompagner et vous aider, je vous invite à acquérir des pratiques simples de méditation et de contemplation, ou une pratique de yoga. Un cours de yoga se tient actuellement le mercredi à 18H30 et un nouveau cours de méditation commencera jeudi 4 juin à Salviac (46), cours hebdomadaire en plein air et en petit groupe ( respectant les gestes de barrière et de distanciation). Me contacter pour toutes questions et précisions.

Pour celles et ceux qui ne pourraient pas se joindre au cours à Salviac, je propose également un cours de méditation virtuel, en ligne, ouvert a chacun(e) dans le monde, disposant d’un ordinateur et une connexion internet; les modalités de connexion pour se joindre étant simples. Ce cours virtuel également hebdomadaire, commencera mi juin. Contactez-moi pour plus d’informations.

Entre temps portez-vous bien mais ne faites pas l’autruche; respectez la nature, l’autrui, et vous-même en agissant avec éveil et pleine conscience. A bientôt.

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*Un choc cytokinique (en anglais cytokine storm, littéralement « tempête de cytokines » ou orage cytokinique) est la forme la plus grave du syndrome de libération des cytokines (SLC), qui est une production excessive de cytokines déclenchée par un agent pathogène et qui se manifeste par une violente réponse inflammatoire du système immunitaire. C’est une réponse inadaptée, nocive et généralement mortelle sans traitement approprié, apparu dans les cas de Covid 19..