Gourdon : une famille victime du « politiquement correct » !

COUP DE COLERE
Je viens de recevoir le journal d’information du Syded du Lot, n° juillet 2018. Cette revue apporte  généralement des informations intéressantes sur la gestion de déchets sur le département. Mais cette fois-ci je prends connaissance d’un article qui me scandalise signé Djémil Atable où une famille de Gourdon est littéralement lynchée sur la place publique pour de mauvaises raisons !

L’article essaie de nous convaincre que des parents qui donnent  à leur enfant du jus de pomme bio dans la date recommandée de consommation a été dépassée de 8 jours, sont des bourreaux d’enfants !… La façon dont le texte est rédigé nous pousse à penser que les parents en question méritent, ni plus ni moins, d’être mis au banc de la société !…. même si le rédacteur précise en bas de l’article que l’enfant victime de ces soi-disants  sévices alimentaires  est en excellente santé comme le précise le médecin de famille…

Plus grave encore , on apprend dans l’article qu’il y a eu une « enquête » (et une perquisition peut-être ?) chez les parents !… C’est l’institutrice qui les a « dénoncé » ??…. Les services sociaux ont débarqué chez eux pour une histoire de jus de pommes ??… Y a t il eu « confiscation » des  produits litigieux retrouvés dans les placards ?…

En tout il faut savoir garder la mesure. Tout le monde sait, et en particulier les personnes qui travaillent dans l’alimentaire, agro ou bio, que les dates mentionnées sur les packagings sont définies par une réglementation  préventive à l’extrême, qui permet entre autres raisons de faire tourner le cycle  production/consommation plus vite. La marge entre la date mentionnée et le risque de nocivité du produit est énorme et ceci est de notoriété publique… principalement pour les produits secs, mais aussi pour certains produits frais comme les yaourts par exemple, toutes proportions gardées naturellement… .

L’auteur de l’article dit ne pas comprendre la différence entre produit périmé et date dépassée sur emballage…. Mince… s’il n’est pas en mesure de comprendre cette nuance… il devrait changer de métier, le journalisme n’est pas fait pour lui…

Cette publication réflète une dérive très préoccupante… Comment peut-on accuser et juger de la sorte un père, une mère et leur enfant pour si peu ?… Je réprouve le côté « policier » de cette histoire et son utilisation « sensationaliste » ;

On peut admettre que l’institutrice, comme bon nombre d’autres personnes en effet, soit convaincue qu’il est indispensable de respecter les dates de consommation déclarées mais de là à faire une « enquête », à venir fouiller chez les gens et lâcher cela en pâture aux médias, il y a des limites…. pour le coup, cette fois, très dangereuses si on les dépasse….

(je ne connais pas la famille en question)

.Vous trouverez cet article complet ici :
file:///C:/Users/KIANST~1/AppData/Local/Temp/synergies-21_web-1.pdf