Grève des enseignants : plusieurs écoles fermées à Cahors ce lundi

Suppressions de postes. Cliquez sur l’image pour agrandir.

La matinée de ce lundi 12 novembre 2018 pourrait être très « animée » à Cahors, sur fond de contestation.

 En effet, un appel à la grève et la mobilisation de tous les personnels de l’Education nationale (enseignants, administratifs…) a été lancée pour cette journée. Cette action qui espère une « mobilisation massive » est à l’initiative de trois fédérations représentatives des personnels de l’Education nationale : la FSU, le SGEN-CFDT et l’Unsa Education.

La mobilisation porte uniquement sur le projet de budget. Dans ce contexte de contestation, un rassemblement est donc prévu à Cahors à 10 h 30 lundi 12 novembre 2018, sur la place François-Mitterrand.

Les écoles fermées ou en service minimum

« Actuellement, nous ne disposons que de brefs éléments sur le suivi de cet appel dans le 1er degré, où l’on peut citer plusieurs écoles dans lesquelles 100 % des enseignants seront en grève : à Bagat et Baladou, service minimum assuré par la mairie, Cahors école Teysseyre, Cambes 100 %, Carennac, Vayrac (élémentaire) et Lalbenque maternelle, Les Pechs de Vers (Saint Cernin), Livernon, Martel (élémentaire, école fermée), Sauzet et Souillac (maternelle), service minimum assuré par les mairies » énumère Christine Laverdet, secrétaire départemental du SE Unsa.

« Pour le second degré nous mesurerons la mobilisation le jour même seulement », ajoute-t-elle.

Une rencontre avec la direction académique

« Les organisations syndicales à l’initiative de la mobilisation seront reçues par le directeur départemental de l’inspection académique en fin de matinée » poursuit-elle. Christine Laverdet rappelle, de surcroît, que les organisations syndicales ont invité les quatre parlementaires lotois à les rencontrer « pour exposer leurs craintes d’un budget voté en l’état ».

Le besoin d’une autre « politique éducative »

En résumé, les syndicats de l’Education s’inquiètent au sujet du projet de loi de finances 2019. Selon les organisations qui ont lancé l’appel à la grève, le projet controversé « marque la fin de la priorité accordée à l’Éducation nationale en renouant avec la logique de suppressions de postes, une logique appelée à s’amplifier dans les années suivantes pour atteindre les 50 000 suppressions annoncées de fonctionnaires de l’État ».
D’autres sources d’inquiétudes seront détaillées par les grévistes et les syndicats qui revendiquent « un autre budget pour l’enseignement scolaire public et une politique éducative à l’écoute des personnels ».