La cloche de l’église de Reilhac était usée

Lundi 20 mai, en début d’après midi, l’entreprise Bodet est venue descendre la cloche pour des réparations. Cette petite cloche,de 133kg, qui date d’avant la révolution, cachée par les habitants dans un cayrou afin d’être sauvée de la refonte au moment des guerres, a été arrêtée il va y avoir bientôt 3 ans, car elle présentait des signes d’usure et devenait dangereuse. Trois campanistes ont installé une tyrolienne du haut du clocher jusqu’au sol, et, avec beaucoup de précautions, l’ont décrochée et descendue. «Je ne croyais pas qu’elle soit aussi usée» a déclaré Gaël Blanc le responsable de l’entreprise «mais, rassurez vous a t-il confié à madame le maire, elle va vous revenir très solide. Nous sommes la seule entreprise en France à souder l’airain à froid. Les anses de la cloche ont été usées prématurément car le joug avait pris du jeu.» Avant la pose au sol une prise de son a été effectuée. Une fois posée à terre la cloche, dépouillée du joug qui lui permet d’osciller et du battant qui frappe contre la jupe, a été confiée à un transporteur qui l’a prise en charge pour l’emmener à Trémentines en Maine-et-Loire. Elle reviendra rejoindre le clocher de Reilhac début octobre.

La Dépêche

Église Saint-Hilaire L’abside est romane, circulaire avec une voûte en cul-de-four du XIIe siècle, avec des Contreforts plaqués. Elle a été surélevée au début du XVe siècle pour constituer un refuge pour les habitants pour se protéger des compagnies anglaises. Transept à chapelles latérales couvertes de voûtes d’arêtes qui sont un ajout de 1838. La nef est un peu rétrécie. Elle comporte deux travées. La façade se termine par un pignon à crochets, ouverte avec deux baies pour placer les cloches. La tradition locale affirme que ces cloches servaient à guider les pèlerins sur la route de Rocamadour.