Le commerce bouge à Cahors

cahors Rue-NationaleLe commerce local voit fleurir de nouvelles enseignes à Cahors. Certains points de vente se créent, d’autres s’agrandissent ou s’en vont.

Le paysage commercial s’enrichit de nouvelles vitrines et de nouveaux visages dans un contexte économique où le turn-over observé à Cahors chasse tout pessimisme… ou presque.

«On peut en effet s’enorgueillir d’un renouvellement rapide des enseignes fermées ou transférées. Cahors s’en sort mieux que d’autres villes de même importance en parvenant, grâce à son attractivité, à convaincre de nouveaux entrepreneurs», analyse Jean-Pierre Garcia, animateur du commerce local au sein de la Chambre de commerce et d’industrie du Lot (CCI). La cité médiévale compte près de 450 commerces et conforte dans ses propos François Sol, président de l’association Cahors Actif, qui déclare : «Notre ville reste le plus grand centre commercial à ciel ouvert de Midi-Pyrénées grâce à sa concentration de boutiques dans le centre.» Les coiffeurs, une cinquantaine, sont les plus représentés et les chausseurs les mieux regroupés, rue Foch, assurément la mieux chaussée de la ville.

Des commerçants confirment leur volonté d’installer un second point de vente. C’est le cas de Biocoop, chemin de Bellecroix, qui aura aussi pignon sur rue dans les murs de la galerie Le Clos d’Epicure, rue Clément-Marot. Ouverture le 4 novembre. La route de Toulouse, jadis territoire exclusif des concessionnaires autos, ne change pas de peau mais on y pèle des patates : depuis cet été, le restaurant La Pataterie remplace les cuisines Arthur Bonnet.

L’énigme Décathlon

Côté nord, la côte de Lapoujade a fait peau neuve avec le déménagement d’Autodistribution (lire ci-dessous).

Autre nouveauté : l’enseigne Orchestra (prêt à porter enfants) s’installe sur une surface de 450 m2 à la place de La Compagnie des petits dans les locaux gérés par King Jouet et New Baby, avenue Maryse-Bastié. Un joli pôle enfants.

Orchestra ouvrira le 3 octobre.

Quid du projet de Décathlon ?

Selon le «Monsieur commerce» de la CCI, «cette enseigne n’a pas perdu espoir à Cahors, mais n’a pas de terrain».

Décathlon souhaiterait une surface de 4 000 m2 à sa disposition. La partie n’est pas perdue.


Du nouveau rue Nationale

L’exemple type d’une rue qui a renforcé son attractivité parce que son revêtement et son environnement ont été revus et corrigés, c’est celui de la rue Nationale, maintes fois plébiscitée par ses usagers et citée par ses commerçants.

On y trouve l’un des plus anciens de Cahors, le torréfacteur Patrick Lebert, puis l’un des derniers arrivés : le cordonnier Bachir Lemouis. Plus récente, l’installation de l’enseigne Free’P Chic (vêtements et chaussures) précède dans cette même rue la future implantation de l’épicurvin, une cave à vins qui déménage de la rue Foucault et prend la place du cuisiniste de la rue Nationale. à chaque départ, une arrivée.

La Dépêche