Ou en est l’artisanat dans le Lot?

Huguette Tiegna, députée du Lot, s’est déplacée le vendredi 13 juillet à la Maison de l’artisan pour  une réunion de travail avec Frédéric Cosneau, le directeur, et Eric Lalande, président de la CAPEB 46. L’ordre du jour était le suivant : la TVA à taux réduit, le prélèvement à la source, le projet de loi ELAN et le projet de loi PACTE.  L’un des sujets de préoccupations a porté sur le Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises (PACTE) pour lequel la parlementaire, membre de la commission des affaires économiques, a entamé, depuis le mois de janvier, une large concertation auprès des chefs d’entreprises et Chambres consulaires du Lot. L’occasion pour les représentants de l’artisanat d’évoquer plusieurs inquiétudes dont la possible suppression du stage obligatoire de préparation à l’installation pour les potentiels futurs entrepreneurs.

 

« Le projet de loi PACTE, qui sera examiné à l’automne par l’assemblée nationale, part d’un double diagnostic : Premièrement, nos entreprises peinent à croître à la même cadence que chez nos voisins européens ; deuxièmement, notre vision du rôle de l’entreprise dans la société est datée. Dès lors, il a deux ambitions : Tout d’abord, de permettre aux entreprises de grandir et de créer plus d’emplois, et nous sommes très concernés sur ce point dans le Lot avec une augmentation nette de création de micro-entreprises sur l’année écoulée ; ensuite, de replacer les entreprises au centre de la société » a souligné Huguette Tiegna. 

 

Par ailleurs, Eric Lalande et Frédéric Cosneau ont attiré l’attention de la députée sur l’importance du maintien de la TVA à taux réduit (5,5%) pour les travaux de rénovation énergétique dans le bâtiment. Une remise en cause de cette TVA impacterait tant les professionnels du secteur que leurs clients du fait de la diminution de l’aide fiscale qui leur est apportée lors de la réalisation de leurs travaux de rénovation.

 

« L’artisanat est un secteur stratégique en France, en conséquence le maintien du taux de TVA pour ce type de rénovation au taux actuel, permet de garantir la stabilité fiscale dont ont besoin les professionnels pour embaucher, former, investir et développer l’activité au sein de nos territoires. J’ai donc posé une question écrite au gouvernement récemment et sollicité un éclaircissement, sur ce point précis, à Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, qui a, d’ores et déjà, conforté, le 13 juillet, cette TVA à taux réduit pour les métiers de bouche » a conclu l’élue.

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