Population lotoise en légère baisse, Figeacois en légère hausse

Les chiffres du recensement 2 015 viennent d’être publiés par l’INSEE. Pour le Lot la tendance reste à la baisse avec 248 habitants perdus entre 2014 et 2015, et le département reste parmi les moins peuplés de France.

Oui le Lot a encore perdu des habitants (248) : c’est le constat des derniers chiffres INSEE : au 1er janvier 2015, le département compte 173 400 habitants. Sur cinq ans (entre 2010 et 2015) cette perte est 0,1 % par an. C’est… presque stable.

Pas de quoi, évidemment, inverser la tendance : le Lot reste parmi les départements les moins peuplés de France. En revanche, voilà le conseil départemental conforté dans sa démarche de «recrutement» de nouvelles âmes – et pas seulement des touristes.

Globalement, près de 150 communes perdent des habitants, mais la ruralité gagne du terrain sur les zones urbaines, puisque ce sont elles qui supportent les pertes les plus fortes.

Échappent à cette tendance le sud de Cahors, le long de l’autoroute Toulouse-Paris (Lalbenque, Labastide-Marnhac, Le Montat), ainsi qu’au nord du département, Biars-sur-Cère et ses alentours.

En tête des communes qui perdent des administrés, l’agglomération de Cahors poursuit sa chute, mais comme sa couronne périurbaine est en hausse, «l’aire urbaine1» de la ville préfecture est stable (un peu plus de 44 000 habitants).

Le Figeacois en hausse

Deuxième grande aire urbaine du Lot (25 857 habitants, dont 5573 en Aveyron), l’aire de Figeac bénéficie d’une croissance démographique de 0,4 % par an en moyenne entre 2010 et 2015 sous l’effet d’une légère augmentation de la population de l’agglomération et d’une croissance un peu plus soutenue de la couronne périurbaine.

La Dépêche du Midi


La population française en dix chiffres clés

par Le Courrier des maires

 

L’insee a dévoilé le 27 décembre les nouveaux chiffres de la population française, millésimés 2015, commune par commune. Baisse du nombre de communes, croissance démographique liée aux excédents naturels entre 2010 et 2015 plus importante dans les pôles urbanisés, attractivité migratoire des départements du Sud et de l’Ouest, bilan migratoire déficitaire à Paris… Ce qu’il faut retenir.

 

66,19 millions d’habitants au 1er janvier 2015 (hors Mayotte), soit une augmentation de 0,5 % par an depuis 2010.

35 399 communes en France en 2017. La baisse devrait se poursuivre dans les mois qui viennent avec la création régulière de communes nouvelles, dont plusieurs ont été officialisées au journal officiel en décembre dernier.

261 communes ont moins de 30 habitants.

1 habitant sur 5 vit dans l’une des 100 communes les plus peuplées.

75 départements ont une population qui augmente entre 2010 et 2015, principalement dans le Sud et l’Ouest du pays. La croissance démographique sur les côtes méditerranéennes fléchit.

25 départements sont en solde naturel négatif, ceux situés « dans le centre et du quart sud-ouest du territoire, où la population est plus âgée, le nombre de décès est supérieur à celui des naissances » et « dépourvus de grands pôles urbaines », relève l’Insee : la Creuse (- 0,8 % par an), la Nièvre et le Cantal (- 0,5 %) sont les plus touchés par ce déclin démographique.

10 départements ou territoires d’outre-mer ont un solde naturel positif supérieur à +0,8 % de population annuelle : les trois départements de la petite couronne parisienne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine) comme de la grande couronne (Seine-et-Marne, Val-d’Oise, Essonne, Yvelines), le Rhône (dont la métropole de Lyon), la Réunion et la Guyane.

39 départements voient le taux global d’évolution de leur population égal ou supérieur à la moyenne nationale, contre 53 entre 1990 et 2010. « La population croît le plus fortement en Guyane, en Auvergne-Rhône-Alpes, sur la façade atlantique, en Occitanie, en Île-de-France et en Corse, notamment dans les départements alliant attractivité et dynamisme naturel », observe l’Insee.

27 départements voient leur population en baisse de 2010 à 2015, « localisés sur une diagonale allant des Ardennes au Massif central. Pour ceux situés au sud de la Loire, les excédents migratoires sont insuffisants pour compenser le solde naturel défavorable, héritage d’une structure démographique âgée. Au Nord-Est, les anciens bastions industriels souffrent, à l’inverse, d’un déficit migratoire de moins en moins atténué par leur excédent naturel », décrypte l’Insee.

32 départements ont un solde migratoire négatif, principalement dans le Nord de la France, l’Est et en en petite couronne parisienne.

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