Saint-Chamarand. Une chaîne de solidarité après la tempête

Le week-end précédant, la forte tempête Amélie a déraciné un chêne qui a atterri sur le toit de la maison de Véra et Robert Verwey, un couple de Hollandais dont Saint-Chamarand constitue la villégiature depuis quatorze ans. Sans la chaîne humaine qui a suivi en quelques heures, la maison aurait subi les assauts de la pluie. Car au moment de la tempête, le couple se trouvait à La Haye où leur 7e petit-enfant doit naître prochainement.

Dimanche 3 novembre au matin leurs voisins, Michèle et Rémi Aparicio, passent devant la maison et constatent les dégâts. Coup de fil à Serge Callès, conseiller municipal qui avec son fils Cédric quittent le repas dominical et dégagent l’arbre à la tronçonneuse. Edmond Marcouly et son fils Florian aident et appellent le couvreur, Eric Soustre, qui, avant que la pluie n’arrive, bâche les deux toitures endommagées. Le maire, Bruno Sabatier, prend des photos en vue d’aider Robert pour l’assurance, puis rentre en relation avec le couple. Ouf ! Plus de peur que de mal, la pluie n’arrive qu’après.

Mercredi 6, Robert Verwey, ancien gynécologue en retraite depuis un an, était de retour à Saint-Chamarand, très touché par cette «chaîne humaine» qui a sauvé sa demeure. «Nous ne vous serons jamais assez reconnaissants, ma femme et moi, d’avoir, par-delà les frontières, établi cette prouesse. Mon âme est ici, dans ce village lotois. Pour Véra et moi, c’est Noël avant l’heure», déclarait-il ému, avant de reprendre son avion, après le nettoyage de rigueur.