Sextuor pour piano et vents à Labastide Murat

Château de Labastide-Murat

Parc du Château de Labastide-Murat samedi 29 juillet 21h00

La musique française : deux préludes de Debussy pour piano seul ; Ma mère l’Oye de Ravel (version de quintette à vent, alterné avec le piano seul) ; Sextuor pour piano et vents de Poulenc ; Divertimento pour piano et vents d’Albert Roussel.

Ma mère l’Oye : Composée par Maurice Ravel, cette suite s’inspire notamment des Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault.

4.2.7

Sextuor pour piano et vents (flûte, haut-bois, clarinette, basson et cor) de Poulenc : Ébauché en 1932, il fut achevé dans les années 1939-40. C’est une œuvre gaie et excessivement variée, qui permet aux 5 instruments à vent de s’épancher de la manière la plus parfaite et la plus expressive. Un premier mouvement, allegro vivace, plein d’éclat, et un divertissement lent et poétique précédent un finale très rapide en forme de rondo, avec quelques réminiscences des motifs de l’allégorie initial.

Divertimento pour piano et vents (flûte, haut-bois, clarinette, basson et cor) d’Albert Roussel : La musique de chambre d’Albert Roussel, d’une étendue relativement restreinte, n’en constitue pas moins un chapitre essentiel de sa production. En 1906 il écrit un premier chef d’œuvre pleinement original avec son divertimento pour piano et vents op6, sept minutes de musique d’une verve acide et romanesque, aux rythmes entraînants et dominateurs (marque de fabrique du compositeur, presque son ADN tant la rythmique est une composante essentielle de ses créations), à l’invention mélodique dénuée de toute emphase, à la forme totalement maîtrisée : 5 sections d’un seul tenant, à la manière d’un rondo. Devant une si parfaite réussite pleine de maturité, on peut classer cette œuvre, esthétiquement parlant et au niveau de sa couleur sonore, dans le style des années 20, époque Poulenc et Milhaud.