3e Meeting aérien de Figeac-Livernon, ce dimanche

Après l’Angleterre, puis Aurillac d’où il décollera, le Falcon 50-M de l’Aéronavale française, basé à Lorient, viendra faire le show dans le ciel lotois.

Ce dimanche 29 juillet, aux commandes de l’avion, Rémi, le pilote et deux autres membres d’équipage, assureront différents survols de l’aérodrome de Figeac-Livernon. Rémi, 35 ans, a répondu aux questions de La Dépêche.

En quoi va consister l’évolution aérienne que vous proposerez ?

Nous allons faire une présentation de l’appareil en vol, afin de montrer les capacités de cet avion qui intervient en mer. Ce sera 8 minutes d’évolution avec des montées hautes performances, des passages lents et rapides. Puis, nous irons nous poser à Brive, où la piste est plus longue.

Quelles caractéristiques présente cet avion ?

Il a presque l’apparence d’un avion civil, mais il a été modifié par Dassault pour la Marine d’où son nom Falcon 50 M. Il nous permet de voler à 30 mètres comme à 15 000 mètres d’altitude. Sa vitesse basse est de 200 km/h, mais il pousse jusqu’à 900 km/h. À bord, nous embarquons jusqu’à 7 opérateurs lors des vols, toujours en décollage depuis des bases terrestres, jamais depuis un porte-avions. Ce n’est pas un avion de combat, il n’est pas armé ; mais il est équipé de radars, caméra infrarouge et de tous les moyens de communication.

Le Falcon 50-M n’est pas un avion de combat, mais une sentinelle des mers./Photo Aéronavale.

Pour quelles missions de l’Aéronavale ce type d’appareil est-il utilisé ?

C’est une des sentinelles des mers. Il nous sert pour des missions de renseignement et de surveillance maritime, dans le cadre de la défense du territoire national et du volet maritime du plan Vigipirate, afin de protéger la population.

Pour l’action de l’État en mer, on surveille tous les bateaux en approche qui transitent vers la France ou dans nos eaux, sur des missions de lutte contre les pollutions illicites, pêche illégale, immigration clandestine et sauvetage en mer. Nous avons d’ailleurs une trappe sous l’appareil pour larguer des canots de secours.

Comment devient-on pilote de l’Aéronavale ?

Il y a deux voies. Celle que j’ai prise par les sélections d’EOPAN, en devenant élève officier pilote pour l’aéronautique navale. Ou en intégrant l’école navale. Nos États-majors valident la participation à des meetings comme celui de Livernon le 29 juillet, ou celui de Sarlat (à Domme), le 5 août prochain, car les besoins en recrutement sont assez élevés. Cela participe aussi à une volonté de présenter nos actions à la population.


En pratique : les accès, horaires et tarifs

La Rd 802 sera fermée à la circulation au niveau des deux ronds points de part et d’autre de l’aérodrome Figeac-Livernon. Des déviations seront mises en place. L’accès aux parkings du meeting se fera au niveau du carrefour avec la Rd 40 (Espédaillac).

Les visiteurs accéderont en bord de piste, en empruntant à pied le boviduc situé sous la Rd802.

Un service de sécurité contrôlera les visiteurs aux entrées. 50 bénévoles seront mobilisés pour la parfaite organisation du meeting. La Croix-Rouge sera présente sur place.

Dimanche 29 juillet, de 10 heures à 18 heures, entrée 10 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

Tout le programme ici