Avec la chaleur, les tiques sont de retour. Marcheurs et randonneurs prenez vos précautions

Les tiques peuvent être vectrices d’agents pathogènes et peuvent être responsables de maladies comme celle de Lyme.

Elles sont la hantise des randonneurs, prêtes à s’agripper sur le moindre corps étranger. Avec la chaleur, les tiques sont de retour. « Quand on revient de rando, on vérifie qu’on n’a pas été piqué. On regarde bien partout au niveau des articulations, à la base de la cheville, les chaussettes« . Aussi « éviter de traverser les fougères, de traverser là où l’herbe est haute aussi et mettre des produits anti-moustique anti-tique. Des manches longues, de grandes chaussettes par-dessus le pantalon…« 

« Le mieux, c’est d’avoir un tire-tique sur soiIl faut, avec un tire-tique adéquat, tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, pas en tirant. Une fois que c’est fait, on désinfecte. Surtout désinfecter une fois que la tique n’y est plus. Si jamais une auréole apparaît, c’est signe d’infection, il faut alors consulter un médecin pour qu’ils prescrivent une antibiothérapie.« 

Et n’oublions pas nos compagnons de balade (animaux) auxquels elles peuvent transmettre des maladies graves comme la piroplasmose, maladie de Lyme, ehrlichiose, anaplasmose…

Bon à savoir : une tique doit rester fixée plusieurs heures avant de transmettre une maladie. Alors plus vous l’enlèverez tôt, mieux ce sera !

Pour évaluer et anticiper les risques de la présence des tiques dans les Pyrénées, l’INRAE, les laboratoires des Pyrénées et des Landes, l’Université de Saragosse et l’Institut basque NEIKER pilotent un projet de recherche pionnier, appelé PyrTick, projet cofinancé par l’Union européenne.