Cahors : Plan vélo et circulations apaisées adoptés

C’est le fruit d’une année de consultations, par le biais de réunions, mais aussi des questionnaires qui ont touché près de 1000 personnes. Le plan vélo et circulations apaisées, qui échelonne des actions jusqu’en 2026, a été adopté par le conseil municipal de Cahors mardi 5 octobre. « Ce plan fait un pas de géant pour le développement du vélo », martèle Johann Vacandare, élu en charge de la transition écologique.

Des SAS à vélo au niveau des feux rouges

Le projet prévoit tout d’abord d’aménager l’espace pour permettre aux cyclistes de circuler davantage en sécurité. Pour cela des SAS, au niveau des feux rouges, vont être mis en place dans toute la ville. « Ils permettent aux vélos de démarrer avant les voitures lorsque le feu passe au vert », explique Abel Rachi, élu délégué aux mobilités douces. Il en existe déjà boulevard Gambetta. Autre dispositif qui va être développé : l’installation d’une chaussée centrale pour les voitures de manière à dégager de la place pour les vélos, à gauche et à droite. Cela est déjà en place chemin de la Chartreuse. « Nous allons pérenniser les marquages déjà réalisés l’année dernière comme sur les ponts », ajoute encore le délégué aux mobilités douces. D’autres bandes devraient voir le jour, comme sur le boulevard Gambetta. La circulation des voitures pourrait être réduite à deux voies, du pont Louis-Philippe à l’hôtel de ville, pour créer des espaces pour les vélos.

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Autre décision qui devrait faciliter le déplacement des cyclistes. « La vitesse sera réduite à 30 km/h dans toute la boucle de Cahors, annonce Abel Rachi. Du rond-point de Cabessut à l’est, à l’espace culturel à l’ouest, et du pont Louis-Philippe au sud à l’école de musique au nord. » Dans la partie médiévale de la ville, la vitesse est déjà limitée à « 20 km/h », tient à rappeler Johann Vacandare. « C’est une zone partagée où les piétons, puis les vélos, ont la priorité. »

Des bornes en libre-service pour effectuer des réparations

Dès la fin du mois d’octobre, des arceaux pour garer les vélos feront leur apparition. « D’ici la fin de l’année, une centaine sera installée », précise l’élu en charge de la transition écologique. C’était une des principales réclamations des usagers. Des garages équipés de toits, pour protéger les bicyclettes des intempéries, devraient être mis en place dans un second temps. Le plan prévoit également d’offrir des services aux cyclistes : création d’un atelier de réparation et mise en place de « totems » pour disposer d’outils de dépannage.

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« Ces mesures feront l’objet d’une évaluation régulière. Tous les ans nous ferons un bilan pour voir ce que nous devons améliorer en priorité », ajoute Johann Vacandare, également en charge de la participation citoyenne au sein du conseil. Dans ce plan, la municipalité prévoit également un volet pédagogique. « C’est le premier axe de notre projet, insiste Abel Rachi. Nous souhaitons faire la promotion de l’usage du vélo. » Pour cela, les élus proposent notamment des ateliers dans les écoles et une journée sans voiture, dont la date reste à définir.