Catus: Les parcours de migrants turcs au mois du film documentaire

Mardi 27 novembre à 19 heures à la maison des associations, la MSAP de Catus invite à une soirée entrant dans le programme du mois du film documentaire du Grand Cahors.

 Nicolas Toulouzan, qui a travaillé sur cette soirée, nous en dit plus.

Qui êtes-vous ?

Je suis chargé, dans le cadre de la MSAP de Catus, d’animer la cyber base et plus particulièrement des formations à l’utilisation de l’informatique (internet, programmes…)

Qu’est-ce que le mois du documentaire ?

C’est une action nationale portée par toutes les bibliothèques de France. Au niveau du Grand Cahors, c’est la médiathèque.

Quelles sont ces animations ?

Ce sont des projections de films documentaires, en général suivies de débats.

A Catus, que va-t-il se passer ?

Le 27 novembre à 19 heures, nous allons projeter à la maison des Associations, pour des commodités d’organisation, un film réalisé par une Française d’origine turque, Müret Isitmez, qui interviewe deux personnes d’origine turque qui ont immigré en France, sur leurs conditions d’arrivée et d’installation. Ce film est aussi un hommage à tous ceux qui ont tout quitté sur leur terre d’origine pour trouver un avenir meilleur dans un autre pays. C’est un film sous titré en français.

Pourquoi ce choix ?

J’ai beaucoup travaillé avec des jeunes Catussiens d’origine turque et j’avais remarqué que, même s’ils parlent en turc chez eux, même s’ils parlent beaucoup de la Turquie, même s’ils regardent beaucoup la télévision turque, ils ne connaissent pas forcément le parcours d’immigration de leurs grands-parents, qui n’en parlent pas beaucoup.

Après le film, que va-t-il se passer ?

Ces jeunes ont besoin de parler. Ils comptent beaucoup sur cette soirée et ont mobilisé toute la communauté. Le débat qui suivra le film sera l’occasion d’un moment de partage avec les Catussiens «d’origine». Pour cela, ces discussions se feront autour de spécialités culinaires turques, afin de créer du lien.

Que souhaitez-vous pour cette soirée ?

Une salle pleine ! Et surtout que la soirée se poursuive avec des échanges entre communautés. C’est très important pour ces jeunes.