Conseil municipal de Catus

En votant à l’unanimité, jeudi 20 décembre, l’option favorable à l’achat du bâtiment des pompiers, le conseil municipal de Catus a ouvert la porte à une des plus importantes opérations foncières de la commune.

«Nous venons de réaliser le début d’une opération structurante à long terme qui va nous permettre le maintien et la consolidation de plusieurs services sur la commune», a déclaré le premier adjoint Victor Vaz à l’issue du vote. En effet, à la suite de la visite du président du conseil départemental (voir « La Dépêche » du 1er décembre 2018), le conseil municipal de Catus a décidé de prendre position pour l’achat du bâtiment du Sdis, lequel sera transféré juste à côté, dans l’actuel immeuble communautaire occupé par le Grand Cahors, mais propriété du département et de la commune. Pour le maire : «Cela permettra dans un premier temps de doter l’école, qui n’en a pas, d’une salle de sport, et aussi de ramener le centre de loisirs de Blanchard à Catus. En même temps, nous allons en profiter pour régulariser toutes les anomalies foncières de cette zone.»

Le conseil a aussi écrit au conseil départemental afin de refaire la chaussée de la traverse de Catus, mise à mal par tous les travaux de réseaux, puis a lancé le projet de reprise de la place de la halle, en créant du stationnement le long de la rue, «signal fort d’attractivité commerciale».

Les tarifs 2019 ont été votés : maison médicale, maintien du tarif 2018, l’eau (bourg) l’abonnement passe de 73,85 € à 74,85 €, et le m3 de 0,93 € à 0,95 €. L’assainissement : abonnement de 53,88 € à 56,48 €, m3 de 0,82 € à 0,85 €. La participation scolaire des communes baisse de 90 € par enfant et passe à 1 060 € (passage à quatre jours, augmentation des effectifs).

Après avoir donné un avis favorable à l’extension d’une carrière à Crayssac, le conseil a parlé d’un projet du Syded de «tarification incitative» et donc individualisée, de la taxe des ordures ménagères. Enfin, à propos de l’actualité, de l’ouverture d’un cahier de doléances pour les «gilets jaunes» : «Nous les maires qui sommes à la base connaissons bien ce qui s’y passe et les comprenons, tout en condamnant la violence et les appelons à s’organiser pour concentrer les demandes.»