De l’aide pour que les jeunes voyagent

« Partir pour mieux revenir ». Nicolas Regny n’a de cesse de le répéter. Le sous-préfet signait ce 22 octobre la charte de mobilité européenne et internationale des jeunes Lotois, aux côtés du Dasen Xavier Papillon. « Même si le Lot est un territoire attachant, il est important de faire un tour ailleurs et notamment à l’étranger. Il faut que les jeunes générations puissent découvrir d’autres cultures ».

« La priorité est d’informer », assure le directeur de la mission locale Ahmed Taha, un des porteurs de projet. « Chaque année, on oriente une trentaine de jeunes vers la mobilité internationale. C’est un accélérateur d’insertion : quand ils rentrent, ils sont souvent plus dans une dynamique de recherche d’emploi. En 6 à 12 mois, nous avons vu des jeunes changer complètement. »

Plusieurs dispositifs accessibles

Si Erasmus a évidemment été cité, ce n’est pas le seul dispositif disponible pour les jeunes qui souhaitent partir. Un collectif d’acteurs locaux a été créé dans le Lot afin de les promouvoir et de renforcer le réseau de partenaires. « Nous avons trois enjeux : apprendre à travailler ensemble pour avoir une culture de la mobilité, mener des actions pour sensibiliser les élus – la mobilité étant souvent source d’attractivité pour le territoire -, développer le maillage », explique Pascal Gueneau, directeur de la MJC de Gourdon.

De nombreuses autres associations et administrations étaient présentes. À commencer par la municipalité de Salviac qui compte participer à l’organisation d’échanges avec la Roumanie et sûrement l’Allemagne. Lot pour Toit, la Fédération départementale des foyers ruraux, les Francas du Lot, l’Animapole, l’IUT de Figeac, le Grand Cahors et le Grand Figeac, le réseau Canopé ou encore Arts, scènes et cie faisaient aussi partie des partenaires.

Caroline Peyronel ladepeche.fr