Des Jours Meilleurs
DES JOURS MEILLEURS
France / Belgique 2025. Une comédie dramatique de Elsa
Bennett et Hippolyte Dard avec Valérie Bonneton, Michèle
Laroque, Sabrina Ouazani…
Durée : 1h44
A la suite d’un accident de voiture, Suzanne perd la garde de ses trois enfants. Elle n’a plus le choix et doit se soigner dans un centre pour alcooliques. A peine arrivée, elle y rencontre Alice et Diane, deux femmes au caractère bien trempé… Denis, éducateur sportif, va tenter de les réunir autour du même objectif : participer au rallye des Dunes dans le désert marocain. Il devra s’armer de beaucoup de patience et de pédagogie pour préparer cet improbable équipage à atteindre son objectif
Les horaires
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| 15H00 20H55 | 15H00 20H50 | 20H50 | 15H00 21H00 | 15H00 18H45 | 18H55 | 20H45 | 14H45 | 19H00 | 18H30 | 19H15 | 19H10 | 18H45 | 19H00 |
Les critiques
« C’est un trio d’actrices de renom qui porte cette comédie dramatique dont le sujet principal est l’alcoolisme. Valérie Bonneton tient sans conteste le rôle principal, celui de Suzanne, femme au regard triste et à l’expression fatiguée qui planque dans sa maison des bouteilles plastiques remplies de vodka et perd un jour la garde de ses enfants à cause de son addiction. Arrivant d’elle même dans un centre où elle doit se sevrer, en découvrant les règles (interdiction du portable, autorisations pour la moindre sortie, test d’alcoolémie à chaque retour…), elle va y faire la connaissance de nombreuses autres femmes, dont la récidiviste Chantal dont c’est la 11ème cure, mais aussi la fêtarde Alice (Sabrina Ouazani, parfaite entre agressivité et déni), et l’actrice Diana, éloignée de sa fille (Michèle Laroque, particulièrement juste dans sa fragile tenue et sa détresse).
Cette comédie dramatique, tournée à la fois avec des acteurs professionnels (dont également Clovis Cornillac dans le rôle de Denis, le professeur de sport et de mécanique) et des femmes réellement alcooliques, le film détaille le fonctionnement d’un centre, ses exercices visant à sortir du déni, à prendre conscience de son problème et à se préparer à une vie sociale sans alcool (simulations d’apéros, préparation de moktails…). Flirtant ponctuellement avec le documentaire, par des inserts d’entretiens de patientes face caméra avec un psy, le film trouve son équilibre entre la prise de conscience progressive de son héroïne et la concrétisation d’un objectif (la préparation du rallye des dunes au Maroc) visant à créer cohésion et soutient entre elles. Sans jamais cacher la souffrance (« le regard des gens sur une femme qui boit », « les hormones en RTT »…) le scénario, cosigné par les réalisateurs avec Louis-Julien Petit, fait la part belle à l’humain, dans ses doutes, ses tentations de rechute, tentant de transformer une regard honteux sur la vie d’avant, en un regard optimiste vers l’avenir et « des jours meilleurs ». Il permet aussi à Valérie Bonneton de trouver son meilleur rôle, en femme tentant de refermer ses plaies par amour pour ses enfants.,»
«Ce film à la fois touchant et drôle, montre avec authenticité la complexité des émotions qui traversent ces femmes engagées dans une démarche de soin entre tristesse, solitude, incompréhension, mais aussi espoir et solidarité. Il met en lumière un sujet souvent invisibilité : l’alcoolisme au féminin..»
SensCritique
« Depuis quelques années le cinéma propose des films »semi -documentaire » sur des questions de société, ces films informent sur un comportement jugé négativement, qui conduit au rejet des personnes…»