Figeac Aéro remporte un nouveau contrat et ouvre un partenariat avec le centre d’excellence industrielle « pièces tournantes » de Safran Aircraft Engines
Safran Aircraft Engines a gratifié Figeac Aéro d’un nouveau contrat. Il porte sur la production d’une nouvelle pièce pour le moteur M88 – qui équipe le Rafale de Dassault Aviation. Figeac Aéro souligne qu’il s’agit d’une pièce particulièrement technique, réalisée à base de superalliages à base nickel. Le sous-traitant « apportera un service d’usinage de précision, au milieu du cycle de production ».
La validité du contrat est de cinq ans et les premières livraisons sont prévues pour la fin de l’année, tandis que le rythme cible de production devrait être atteint dès le dernier trimestre de l’exercice fiscal en cours. Cette production sera assurée sur le site historique de Figeac.
L’ajout de cette nouvelle référence au catalogue de Figeac Aéro ouvre un partenariat avec le centre d’excellence industrielle « pièces tournantes » de Safran Aircraft Engines et accroît son exposition au Rafale, à un moment où les budgets alloués à la défense sont en hausse partout.
Il souligne qu’il a désormais atteint 40 % de l’objectif de chiffre d’affaires issu de nouveaux contrats, avec environ 10 % de ces nouveaux contrats liés au secteur de la défense.
Figeac Aéro avait annoncé d’excellents résultats pour l’année 2024-2025, atteignant ses objectifs de croissance avec un carnet de commandes record de 4,7 milliards d’euros. Jean-Claude Maillard, PDG du groupe, avait souligné une croissance continue sur 16 trimestres consécutifs et un retour aux niveaux d’activité d’avant-COVID.
Le chiffre d’affaires de Figeac Aéro a augmenté de 8,1 % à 432,3 M€, porté par les programmes Airbus, notamment les monocouloirs. Le marché civil est dynamique avec les modèles A320 et A350 d’Airbus et le Boeing 737, tandis que le secteur de la défense bénéficie de programmes militaires comme le Rafale et l’A400M.
L’impact des mesures douanières américaines est limité, affectant seulement 6 % du chiffre d’affaires total. Le groupe envisage des relocalisations si nécessaire et discute avec les clients concernés pour trouver des solutions adéquates.
Jean-Claude Maillard a exprimé sa confiance dans l’atteinte des objectifs pour mars 2028.