Gourdon. TEPLG poursuit son combat acharné pour les trains

L’association Tous ensemble pour les gares (TEPLG), suite aux arbitrages budgétaires concernant la ligne POLT, appelle à un grand rassemblement le 22 avril à 18 heures en gare de Gourdon.

EPLG a été invitée à la visite des ateliers de Périgueux par la SNCF avec les élus locaux et l’association Urgence POLT pour admirer la rénovation des rames corail en trains de nuit-couchette. Madame Laporte, présidente de TEPLG, y a à nouveau alerté les autorités sur l’urgence de la ligne POLT, et commenté les « injustices budgétaires » qui privilégient une LGV pour laquelle les Lotois devront payer un impôt complémentaire « alors qu’elle ne les avantage en rien » selon elle.

La présidente proclame : « C’est un combat acharné, quotidien, mais nous ne nous laisserons pas faire ni abuser. La population est avec nous et se fera entendre. »

Selon l’enquête en ligne de TEPLG, encore en cours sur le site de l’association, les participants sont 100 % à considérer que le train est le moyen de transport de l’avenir et, à ce jour, plus de 200 personnes ont répondu.

Interrogée par questionnaire, la population lotoise a donc très largement participé. Voici quelques témoignages. Pour une retraitée de Cazals : « Cette ligne est importante pour les jeunes, et les plus âgés aussi. C’est vital mais les conditions de transport sont souvent déplorables : wagons inconfortables, horaires pas toujours respectés. Nombreux retards dont quelques-uns burlesques : un conducteur qui a oublié de se lever ».

Pour un gérant d’entreprise : « Indispensable et écologique, le train est le moyen de déplacement du futur. Cela n’est compris ni de la SNCF, ni des autorités. Les annulations continuelles sont incompréhensibles, à se demander si elles ne sont finalement pas voulues ».

La présidente ajoute : « Tous ces témoignages sont le reflet du terrible malaise qui touche la ligne POLT et la desserte des gares de moyenne importance. Pour exemple, la région Nouvelle-Aquitaine, première bénéficiaire du TGV Bordeaux-Toulouse, dit à présent refuser de contribuer au budget de rénovation de la ligne POLT, elle en possède le plus grand tronçon et s’y était pourtant engagée auprès de l’Etat ».

La Dépêche