La formation du GEIQ-BTP

Enduit, encadrement de fenêtre en brique, coffrage ou mur en pierre prenaient forme à chacun de leurs coups de truelle. Dans cet atelier du GEIQ-BTP 46, ils étaient une dizaine de jeunes gens à achever leur stage maçonnerie, hier, dans les locaux de l’école des métiers, à Cahors.

Le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification en BTP a vocation à recruter et à intégrer des personnes de tous âges pour accompagner leur formation puis leur insertion en vue d’une embauche, comme le précisait Bruno Liscia, directeur : «Notre mission est de mettre en œuvre des parcours débouchant à la fois sur des qualifications reconnues et sur des emplois durables en maçonnerie, couverture, charpente, menuiserie ou pour la conduite d’engins de chantier».

À l’issue de ces contrats de professionnalisation qui peuvent varier de 6 mois à deux ans, 80 % des personnes formées décrochent un CDD ou CDI.

«Nous avons 80 entreprises adhérentes au sein du GEIQ-BTP46. Le secteur du bâtiment peine à recruter à cause d’une mauvaise image et du contexte de crise que nous avons traversé. Mais depuis plus d’un an, l’activité repart. Les conditions de travail ont bien évolué et les salaires ont augmenté car les entreprises sont en recherche de personnel qualifié», plaide Bruno Liscia.

À 22 ans, Mathieu Julien a trouvé sa voie, après un parcours scolaire plutôt difficile. Il voit dans ce contrat de professionnalisation une opportunité. «J’ai partagé mon temps entre la formation au GEIQ et l’entreprise de maçonnerie ERC à Gramat. Je n’imaginais pas tout ce que j’étais capable de faire avant ce parcours professionnalisant, moi qui ne savais même pas ce qu’était une truelle». Mathieu est aujourd’hui déterminé à décrocher un CAP maçonnerie.

www.geiq46.com

La Dépêche