La mission locale reçoit tous les jeunes de 16-25 ans

La mission locale du Lot fête ses 20 ans. La structure n’a eu de cesse de s’adapter au public qu’elle reçoit. «Nous accompagnons les jeunes de 16-25 ans de manière globale, tant sur l’emploi que sur la formation, le logement, la santé et la mobilité. L’État, le conseil départemental, la région et le Pôle Emploi continuent de nous suivre. La structure compte 11 lieux de permanence. Le partenariat est large (collectivités, artisans, entreprises, etc) mais il n’est jamais fini».

Comment qualifiez-vous votre mission ?

«La base de notre mission c’est la relation de confiance avec les jeunes accueillis. On leur rappelle qu’ils ont des opportunités, un savoir-faire, et qu’ils doivent rester dynamiques et volontaires».

Quels sont les moyens de la Mission Locale du Lot ?

«Elle vit de soutiens publics, notamment du conseil départemental. Ces financements sont stables. Ils nous permettent notamment de développer une offre de services, de faire progresser les emplois d’avenir et de généraliser la garantie jeune. Nous espérons que le nouveau Président de la République et le Gouvernement ne diminueront pas les moyens des missions locales. Nous devons continuer à donner aux jeunes la chance de réussir».

Quelles sont les perspectives pour 2017 ?

«En 2017, la mission locale du Lot va favoriser l’apprentissage chez les 18-21 ans, l’alternance et le parrainage des jeunes par les anciens salariés et employeurs. Nous allons également décliner les outils d’accès au droit tel que le Compte Personnel d’Activité et le Conseil Évolution Professionnelle. Nous souhaitons multiplier les échanges européens, qui s’effectuent déjà en Espagne, en République Tchèque et en Roumanie. Nous allons mettre en œuvre les Programmes d’Accompagnement vers l’Emploi et l’Autonomie. Enfin, nous souhaitons développer le Point Accueil Écoute Jeunes».

Etes-vous satisfait des résultats de 2016 ?

«Je dois rappeler que nous ne travaillons pas seuls puisque l’accompagnement est global. L’insertion des jeunes est réussie si tous les publics sont mobilisés. En 2016, nous avons accueilli 2 968 jeunes. Nous souhaitons que tous les 16-25 ans sachent que nous pouvons les recevoir. Je me rappelle que nous avions accueilli un jeune camerounais sans ressources financières qui rêvait de devenir éducateur sportif. Il avait signé un contrat aidé dans un club sportif et avait pu faire une formation à Toulouse. Aujourd’hui, il travaille pour la Fédération Française de Football, il entraîne l’équipe de France de cécifoot, sélection des meilleurs footballeurs français handisport. Il symbolise la mission que nous avons : donner la chance aux jeunes de réussir».