L’Agence départementale pour le spectacle vivant aux côtés des acteurs culturels lotois

Conférence de François Pouthier – Journées méthodologie d’Education Artistique et Culturelle 2019 – © Léa Coispel / ADDA du Lot
Conférence de François Pouthier – Journées méthodologie d’Education Artistique et Culturelle 2019 – © Léa Coispel / ADDA du Lot

Depuis le 11 mai l’équipe de l ‘ADDA est à nouveau présente dans ses locaux. Des permanences ont été mises en place afin de répondre aux mesures de sécurité sanitaire.

Une veille juridique concernant le milieu du spectacle vivant :

Afin d’accompagner les acteurs culturels lotois, une veille d’information est actualisée quotidiennement sur le site (www.adda-lot.com). Une visioconférence a été organisée avec le Synavi afin de répondre aux questions spécifiques des programmateurs, artistes et techniciens du spectacle vivant. Plus d’une trentaine de personnes ont ainsi pu obtenir des informations répondant à leur situation. L’équipe reste mobilisée pour accompagner l’ensemble du secteur.

Un premier état des lieux de l’impact de cette crise sanitaire sur le secteur culturel lotois :

L’Agence a réalisé au mois d’avril un premier état des lieux auprès des compagnies professionnelles, grands festivals, saisons culturelles et écoles de musique soutenue par le Département afin de faire une première évaluation de l’impact de la crise sanitaire sur leur activité pour la période de mars à août 2020.

Pour les compagnies professionnelles, cette période représentait une forte activité, car de nombreux contrats étaient engagés. Les rémunérations concernant autant les équipes artistiques, techniques et administratives. Leurs inquiétudes se portent également sur la prochaine saison, car ces annulations ont pour conséquence un manque de visibilité de leur création auprès des programmateurs. Les conséquences financières sont lourdes. La plupart des diffuseurs travaillent au report de ces dates, mais l’incertitude des mois à venir ne permet pas une vision claire.

Au moment où les festivals ont été interrogés, aucun des organisateurs n’avait encore décidé d’annuler leur manifestation. Tous attendaient des directives du gouvernement pour pouvoir agir en conséquence. L’estimation du coût qu’engendre une annulation n’est en aucun cas négligeable pour des structures dont l’équilibre financier dépend des subventions publiques, des recettes de billetterie et de mécénat. Aujourd’hui, les annulations ont été confirmées pour les festivals accueillant plus de 5 000 spectateurs cependant la majeure partie des festivals lotois estivaux ont annulé leur édition du fait des incertitudes liées aux contraintes sanitaires.

Les saisons culturelles travaillent, pour la majorité des spectacles, sur des reports. Les engagements avec les compagnies lotoises sont maintenus avec des reports systématiques sur la saison prochaine (programmations et résidences). Demeurait la question de la rémunération des techniciens intermittent (accès au chômage partiel), mais les structures étaient attentives pour proposer des solutions.

Les écoles de musique, pour la majorité, maintiennent le lien pédagogique aux élèves grâce aux outils numériques. Quelques écoles associatives ont fait appel au chômage partiel. Elles sont en attente d’informations quant à la date de reprise des cours.

La synthèse de ces questionnaires a confirmé l’impact important de cette crise sur l’ensemble du secteur du spectacle vivant lotois.  Une nouvelle évaluation sera réalisée dès la fin de la crise sanitaire.

La mise en œuvre de nouveaux projets :

Il est encourageant de voir que, par dynamisme et passion, le secteur culturel est mobilisé pour apporter la culture aux gens. Cependant, nous ne pouvons envisager que l’art ne se « vive » plus et ce, dès le plus jeune âge. C’est pourquoi l’équipe travaille à l’élaboration des prochaines parcours d’éducation artistique et culturelle « Les arts vivants de l’école au lycée », tout en restant attentive sur les modalités de mise en œuvre et en imaginant  de les accompagner de nouveaux outils numériques.