L’association « Vivre Figeac » un pas vers la participation

«Notre ADN, c’est le participatif. Notre association s’est donnée pour mission de mettre les initiatives des citoyens au cœur d’une démarche prospective et constructive». C’est par ces mots que l’association Vivre Figeac introduisait ses vœux, lors d’une conférence de presse organisée en centre-ville, jeudi soir.

Autour de Chantal Berges, Patricia Gontier, de Pascal Janot et d’une poignée de membres actifs, ils revenaient sur l’année écoulée, abordant notamment «les victoires modestes mais qui sont de petites satisfactions» et «des regrets aussi car nous n’avons pu tout réussir».

«Nous avons obtenu l’expression des élus minoritaires dans le journal communautaire du Grand Figeac et sur le site. Concernant le centre de santé, les premières fois que nous avons évoqué cette possibilité qui induit le salariat des médecins on nous a dit que c’était impossible. Maintenant, le Grand Figeac met en avant le caractère unique de cette structure en Occitanie. On a demandé la prise en compte de l’agriculture par le Grand Figeac, même si l’axe choisi la vigne n’est pas pour nous une priorité», citaient-ils.

Au rang des déceptions, ils mentionnaient : «la destruction totale de la tuilerie de Puy Blanc, ne pas avoir pu imposer une approche plus respectueuse des riverains de la Plage Verte, d’Herbemols… Ne pas avoir réussi à convaincre davantage contre l’achat du Viguier du Roy, et ne pas avoir réussi à imposer un dépassement des clivages partisans avec la majorité municipale pour travailler ensemble pour notre ville et notre territoire». Chantal Bergès ajoutait : «Ils n’arrivent pas à se sortir d’une visée électoraliste, avec la crainte que l’on prenne le pouvoir. On travaille donc à côté, mais on pourrait avoir une autre efficacité».

En 2018, Vivre Figeac veut mieux appuyer les collectifs s’opposant au projet de méthanisation, défendant le train de nuit et les écoles rurales. Fin mars, l’association rendra son livre blanc sur la santé et entamera un travail sur la fiscalité. Elle veut aussi relancer les réflexions sur l’environnement et le débat sur les compteurs Linky. «Et infléchir le mode de gouvernance de la communauté de communes, nouvelle version».