Le maire de Gourdon dresse son premier bilan

Jean-Marie Courtin, maire de Gourdon, fait le point sur ses quatre premiers mois et sur les projets à venir.

Quelle était la ligne de votre programme ?

J’avais formulé des promesses lors de notre campagne électorale, un programme en réponse aux demandes les plus pressantes des Gourdonnais, j’ai tenu à exprimer à travers la presse que ces promesses s’accomplissent avec ponctualité et dans le respect de la feuille de route et ce grâce à une équipe compétente et qui est au travail.

Vos premiers résultats sont-ils au rendez-vous ?

La propreté de la ville était préoccupante, les services de la mairie se sont chargés d’y remédier efficacement en considérant cette opération comme urgente. La ville est à nouveau présentable, bien qu’il y ait encore du travail à faire. Les incivilités de quelques-uns contribuent à présenter un véritable préjudice et nous comptons réprimander les auteurs par des verbalisations, en particulier les déjections animales sur les voies publiques, impardonnables lorsque des poches cani-crottes sont à disposition à de nombreux endroits.

Pour les écoles, des travaux d’urgence ont été accomplis par les services techniques de la mairie, en premier et par soucis d’économie, des éclairages peu énergivores ont remplacé les anciens. Une attention particulière a été portée sur l’école primaire Daniel Roques, où les rambardes ont été rehaussées pour des raisons de sécurité, des travaux attendus depuis des années et des peintures ont été refaites à l’école Frescaty.

Quelles sont vos premières satisfactions ?

Les jeudis Gourdonnais, qui ont contribué à relancer le commerce et réanimer la ville culturellement. À la vue de l’énorme fréquentation, nous recommencerons en 2021. De même la fusion du marché alimentaire et de la foire qui a contenté commerçants, forains, la population Gourdonnaise et des environs, nous adoptons donc le principe définitivement.

Au niveau de l’économie et l’emploi, nous avons facilité l’installation de nouveaux commerces déjà annoncés dans vos colonnes, et prochainement nous devrions voir l’installation d’une pizzeria de conception particulière, un restaurant sud-américain avec plats à emporter, un magasin d’informatique, un magasin de prêt-à-porter. L’installation dans l’ancien local de l’enseigne Bricomarché d’un magasin Groupe Action (ouverture avant la fin de l’année), et d’un magasin Bio.

Dans les deux ans nous espérons l’installation également d’un établissement d’une filiale du groupe Saint-Gobain, ainsi qu’une agence d’une entreprise de la région centre spécialisée dans la construction de bâtiments à charpente métallique avec installations de panneaux photovoltaïques, actuellement leader français dans le monde agricole, ainsi qu’une fabrique de textile pour des produits très spécifiques. Ceci est pour nous une priorité. Tous ces dossiers sont suivis et accompagnés avec une attention particulière. Prochainement au calendrier : L’avenue Gustave Larroumet et la route de Sarlat vont voir leur revêtement refait fin octobre.

Zone bleue et déviation poids lourds

Considéré comme une priorité, Jean-Marie Courtin fait le point sur la circulation et le stationnement : « Jusqu’au 31 octobre, nous allons informer sur la remise en service de la zone bleue. Au mois de novembre, des papillons sans verbalisation seront apposés sur les pare-brise des contrevenants et à partir du 1er décembre ils seront verbalisés. Une attention particulière sera portée aux véhicules dit ventouses.
En ce qui concerne les poids lourds avenue Cavaignac, le plus difficile fut de concevoir une déviation pour ceux arrivant du Vigan et en transit vers Sarlat. Nous avons comptabilisé 90 poids lourds par jour soit 180 passages dans l’avenue Cavaignac. Récemment une semi-remorque est restée bloquée sur le rond-point du Majou essayant de faire demi-tour à cet endroit plutôt que d’aller tourner au rond-point après la voie ferrée route de Cahors. Avec l’accord du département et de la SNCF une déviation va être mise en place avant le pont de la gare. Cette déviation rendra l’avenue Cavaignac plus paisible même si les poids lourds en direction de Fumel et Cahors continuent à l’emprunter.
Le passage des camions vers le centre-ville sud étant interdit, les contrôles vont être renforcés.
Pour la sécurité, en concertation avec le proviseur de la cité scolaire Léo Ferré, et par sécurité pour les élèves, en bout de l’avenue Cavaignac nous avons limité la vitesse à 30 km/h jusqu’à Leader Price. Deux ralentisseurs ont été installés à l’entrée de la cité scolaire côté piscine. L’ensemble des passages cloutés qui n’étaient que peu visibles, ont été repeints. Nouveaux ralentisseurs, peintures au sol refaites, limitation à 30 km heure vont augmenter la sécurité des 800 collégiens et lycéens qui chaque jour rentrent et sortent de la cité scolaire. »

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Connaissez vous le groupe ACTION?

Le concept a été inventé sur les marchés de Hollande où les trois fondateurs écoulaient des stocks trouvés çà et là. Il a évolué mais perpétue la pratique des prix bas et des arrivages réguliers. Action, c’est le marketing de la « bonne affaire ». En moyenne, le produit acheté vaut 1,70 euro. L’offre se répartit entre 14 familles de produits, de l’épicerie sèche au bricolage en passant dans les produits d’entretien, la petite décoration et la mode. Action est le fils naturel d’Aldi et de Gifi.

Les Echos

ACTION est une chaîne de magasins néerlandaise, elle voit le jour en 1993 et débarque en France en 2012. 

Début 2018, il y a un peu plus de 300 magasins dans le pays, cette taille déjà conséquente a été atteinte en moins de 3 ans.

Le concept mélange l’alimentation, le bazar, le bricolage, les produits de beauté avec des promotions très alléchantes. 

C’est en fait un grand mix de tout ce qui s’est fait depuis 30 ans dans le domaine du magasin de bazar. 

L’histoire des enseignes de bazar en France

Dans les années 80, la grande enseigne sur ce format, c’est la Foir’fouille qui avait pour slogan « le grand marché du monde » (une façon élégante de faire comprendre que l’on achetait surtout chinois dans les rayons). 

Ensuite, GIFI originaire du Sud-Ouest et Babou originaire d’Auvergne.

Dans les années 2000, ce sont les magasins NOZ (des solderies qui bradent les invendues du monde entier) qui vont monter en puissance. 

Le marché du magasin de bazar en France est très puissant

ACTION rafle la mise

Vers les années 2010, tous ces magasins (Babou, Gifi, la Foir’fouille…) vont délaisser leur côté « de bric et de broc » et hard discount pour s’embourgeoiser et devenir des magasins un peu plus « luxueux »… mais il y avait encore un public en France pour ce type de format, ACTION va le prouver dès 2012. 

Pourquoi l’enseigne est aussi peu chère ? 

Pour proposer tous ces produits à des prix très bas : le groupe dispose de 13 acheteurs qui toute la journée sont en contact avec les marques et les magasins de toute l’Europe (plutôt l’Europe de l’est d’ailleurs).

Ils négocient tout ce qui passe : invendus, surstocks, faillite… 

C’est l’enseigne la plus opportuniste du marché, elle récupère tout.

C’est pour cette raison que les 2/3 du magasin change en permanence (ce sont presque toujours les mêmes produits mais jamais les mêmes marques). 

Grandes marques belges et néerlandaises

L’enseigne Action est donc d’origine néerlandaise et elle se trahit au rayon lessive – entretien avec énormément de références de la marque Dreft. Très célèbre en Belgique et aux Pays-Bas Pour les arts créatifs

Du pur hard discount au moment ou ALDI et LIDL quittent ce format

Action fait de grosses économies de fonctionnement en formant son personnel sur internet.

Elle ne fait aucune étude marketing et pourtant elle se trompe très rarement sur nos intentions d’achats.

Vous n’entendrez pas de pub télé ou radio pour la marque.

Sa seule promesse, ce sont ses PRIX : ce n’est pas cher alors vous allez acheter, peu importe ce que c’est… et ça marche !

France Bleu