Le secteur agricole recherche de la main-d’œuvre

Trois groupements d’employeurs s’efforcent de fournir les remplaçants et les renforts répondant aux besoins d’exploitants. Leur assemblée générale, à Cahors, a permis de faire le point sur une activité en perpétuelle quête de salariés.

Directrice des trois groupements d’employeurs, le service Remplacement Lot, Agrisaisons et le GER Emploi 46, Dominique Haget a rappelé à la Chambre d’agriculture du Lot, à Cahors, les missions phares de ces trois structures capitales pour le maintien d’une agriculture active et dynamique.

« Les trois groupements permettent la mise à disposition de salariés agricoles. En d’autres termes, nous sommes employeurs et fournissons du personnel à nos adhérents », explique la directrice. « En ce qui concerne le service de Remplacement Lot, nos adhérents sont des structures agricoles dont les agriculteurs sont remplacés pour des motifs de maladie, accident ou décès, maternité ou paternité, mandat professionnel, formation ou mandat syndical, mais également lors de congés liés à des événements familiaux » poursuit-elle.

L’élevage : le domaine le plus demandeur

Les besoins et donc les remplacements se répartissent dans divers domaines agricoles, mais il en est un qui se taille la part du lion : l’élevage.

« Nous parlions d’abord les urgences du moment. Nos adhérents ne sont pas obligés de prendre un salarié à plein temps, mais peuvent faire appel à nous pour les travaux les plus urgents, comme tout ce qui concerne l’élevage par exemple qui représente 86 % des remplacements que nous effectuons», souligne Dominique Haget. Les 14 % restant sont des remplacements dans les domaines de la viticulture et de l’arboriculture.

Remplacer et répondre à la surcharge de travail

« Nous essayons de répondre au mieux aux attentes et aux besoins de nos adhérents avec nos salariés que nous appelons agents de remplacement et pas ouvriers agricoles. Nous comptons 11 salariés en CDI et d’autres en CDD, anciens agriculteurs ou retraités aussi» ajoute-t-elle.

Agrisaisons, de son côté, répond aux besoins de main d’œuvre d’agriculteurs en surcharge de travail. « Nous disposons de 75 CDI au sein de ce groupement » indique Dominique Haget dont le travail consiste finalement à en fournir aux autres. Et il y en a à la pelle !

Les bons filons pour travailler

Dominique Haget observe aujourd’hui de plus en plus de demandes de main-d’œuvre et de plus en plus de difficultés à trouver des salariés agricoles. Elle enregistre tout de même plus de 105 000 heures d’activité. Pôle emploi, les centres de formations et les lycées agricoles fournissent du personnel. Ce sont les bons filons.

La Dépêche