Le tourisme évolue
Une belle météo sur le mois de septembre a été d’une grande aubaine pour la fréquentation touristique dans le département. L’été se prolonge donc, en compensation de l’effet «coupe du monde» entre mi-juin et mi-juillet.
La météo a joué son rôle
Pas de doute, le climat et les températures très agréables, dépassant parfois les 30 °C, ce mois-ci ont incité à prolonger les séjours de vacances dans le département. Dans ce contexte, on notera des réservations effectuées de plus en plus à la dernière minute et donc sur Internet. «77 % de nos séjours se font en ligne sont faites en ligne», annonce Jean-Marie Péquignot, responsable des réservations pour Gïtes de France dans le Lot. Le millier de locations meublées qu’ils proposent sur le département séduisent comme pied-à-terre.
Toutefois, l’autonomie est recherchée lorsqu’il s’agit des premières nécessités du voyage. «Les gens arrivent avec leurs propres denrées, regardent à la dépense», analyse Jean-Marie Péquignot. Selon lui, ce refus de dépenser trop se répercute sur les choix de visite. «Les sites incontournables et payants comme le gouffre de Padirac ne sont plus tellement une priorité», ajoute-t-il, pointant du doigt la préférence pour la découverte de l’ensemble du territoire en balade, à vélo.
Fréquentations surprises
Si l’on se penche tout de même sur un site remarquable comme la plage aux ptérosaures de Crayssac, les guides de visite ont été surpris du déferlement de visites récentes, notamment grâce aux journées européenes du patrimoine. Près de cent personnes ont fréquenté le chantier de fouilles paléontologiques. «On a dû refuser autant de personnes que l’on a eu de visiteurs», avoue le guide Alexandre Itier. Dès le 3 septembre, la fréquence d’ouverture du site de Crayssac était alors passée de quatre à… une visite par semaine.
La région Auvergne-Rhône-Alpes en force
Le département continue d’attirer les touristes étrangers sur cet été à rallonge. Les principales nationalités représentées sont les Anglais, les Espagnols et les Belges. Sur le territoire français, l’île de France n’est cependant plus la première région d’origine des touristes métropolitains dans le Lot. Ils ont été dépassé en nombre de visiteurs par la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Un nouveau schéma départemental devrait être adopté par le conseil départemental à l’horizon d’avril 2019. Pour le préparer les élus départementaux se sont réunis vendredi 14 septembre à Gourdon.
Le Lot dispose d’un tourisme rural et ses filières d’avenir comportent des secteurs porteurs. Le tourisme à vélo bénéficie d’un important potentiel de développement avec un million de pratiquants, dont une forte proportion d’étrangers ; la France constitue l’une des principales destinations mondiales du tourisme à vélo. Le tourisme fluvial est encore considéré comme un produit de niche, or ses perspectives de développement en France sont importantes et les touristes étrangers apprécient de découvrir notre pays à travers ses fleuves et ce mode d’itinérance douce. Les retombées économiques sur les territoires sont estimées chaque année à 500 M€.
L’écotourisme ouvre des perspectives de développement pour des destinations qui s’engagent dans des labels qualifiants. Un nombre croissant de touristes et de visiteurs, s’éloignant des parcours balisés, cherchent à vivre une expérience singulière et authentique, à se rapprocher de l’habitant et découvrir les savoir-faire locaux.
Quant à la gastronomie, elle véhicule des valeurs fortes liées à l’accueil, à la convivialité, au partage, au lien social. Enfin, l’œnotourisme devient un facteur important de développement du tourisme rural. Les activités touristiques autour des routes des vins se diversifient.
La Dépêche du Midi
Attention, écotourisme rime avec écologie…. !
Ne perdons pas de vue que le tourisme devient le 1er secteur économique mondial…. Il pèse plus que le secteur des énergies parait il dans l’économie planétaire !…. Et du coup nous avons là 2 logiques qui s’opposent : le tourisme a besoin pour prospérer d’ une nature belle et saine (les plages, la gastronomie, le bon air, la bonne humeur…), l’industriel lui a besoin de tout détruire, ressources naturelles, paysages, culture locale, pour s’enrichir…. Le Lot avec ses unités de méthanisation puantes et polluantes, ses carrières qui vont s’étendre à l’infini, le béton qui remplace les terres arables…. entame lui-même et amoindrit son formidable potentiel de développement….
A Sylvie. Il reste à chercher l’équilibre. Le tourisme c’est aussi les voyages, en particulier en avion.
Je parlais du développement touristique dans le Lot en particulier, davantage lié à de l’écotourisme. éco de « écologie » et de « économie » aussi….
Sinon, il y aurait bien sûr beaucoup à dire sur le tourisme de masse….