Les Bandes Annonces du festival « Résistons » de la Scénette
Parfois nous hésitons à aller à la rencontre de films dont la presse généraliste ou la Télévision ne nous ont pas parlés. Or, il n’est nul besoin d’être militant pour chercher à être informés et peut-être sortir de nos zones de confort.
Michel Foucault écrit « C’est seulement en termes de négation qu’on a conceptualisé la résistance. (…) cependant, la résistance n’est pas uniquement une négation : elle est processus de création ; créer et recréer, transformer la situation, participer activement au processus, c’est cela résister. – Oui, c’est ainsi que je définirais les choses. Dire non, constitue la forme minimale de résistance. Mais naturellement, à certains moments, c’est très important. il faut dire non et faire de ce non une forme de résistance décisive. »
Chaque geste résistant contribue à façonner notre réalité collective et ouvre des voies vers un avenir plus juste. En intégrant cette perspective dans notre compréhension du monde contemporain, nous pouvons mieux appréhender les défis auxquels nous faisons face et envisager des stratégies d’engagement qui favorisent une transformation sociale significative.
C’est ce que propose le festival résistons de la petite salle de spectacle et d’accueil culturel de Léobard, La Scénette.
Cette année 6 films dont la programmation est à retrouver sur https://www.scenette.fr/events/resistons-2/
Un avant-goût avec les Bandes annonces des films proposés.
Le 28 Mai 21H00
Yasser est militant des droits de l’homme. Joseph est cinéaste. Ils interrogent, des années 80 à aujourd’hui, le phénomène du repli identitaire en France, la montée du racisme et les restrictions des libertés. Ils délivrent la parole qu’on ne veut pas entendre, en décortiquant le discours médiatique et politique, confrontant l’actualité aux archives. Pourquoi nos libertés ne cessent-elles de reculer ?
Le 29 Mai 17H00
Chapelle-Darblay est la dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement. A sa place, un site de production d’hydrogène est prévu. Alors que les 217 salariés, les « pap-chap », ont perdu leur emploi, trois délégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre sans étiquette, toujours présents sur le site, se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils réussir à sauver leur usine ?
Le 29 Mai 21H00
À Richelieu, ville industrielle du Québec, Ariane est embauchée dans une usine en tant que traductrice. Elle se rend rapidement compte des conditions de travail déplorables imposées aux ouvriers guatémaltèques. Tiraillée, elle entreprend à ses risques et périls une résistance quotidienne pour lutter contre l’exploitation dont ils sont victimes.
Le 30 Mai 21H00
Dans les Alpes enneigées, en plein hiver. Pour boucler ses fins de mois, Marie, 45 ans, trafique des cartouches de cigarettes entre la France et l’Italie avec l’aide de son amant Alex, policier aux frontières. Lorsqu’elle rencontre Souleymane, jeune réfugié, prêt à tout pour rejoindre sa petite sœur, elle s’embarque dans un engrenage bien plus dangereux qu’elle ne l’avait imaginé.
Le 31 Mai 17H00
La Méditerranée est un désert mortel pour celles et ceux qui veulent atteindre les côtes européennes. Au large des côtes libyennes, l’équipage de l’Ocean Viking veille, à la recherche d’embarcations en détresse.
Après un sauvetage à hauts risques, naufragés et sauveteurs vivent ensemble sur le bateau, dans l’attente d’un port d’accueil. Ce temps à bord est le premier refuge des rescapés. Avec les sauveteurs, se tisse une relation faite d’écoute, de soin et de présence. Une relation qui est comme un gilet de sauvetage.
Le 31 Mai 21H00
Touda rêve de devenir une Cheikha, une artiste traditionnelle marocaine, qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d’émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, Touda nourrit l’espoir d’un avenir meilleur pour elle et son fils. Maltraitée et humiliée, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca…