Les risques climatiques sur les cultures seront mieux couverts

À une large majorité à l’Assemblée nationale puis au Sénat, le projet de loi portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture est définitivement adopté par le Parlement. Il sera pleinement opérationnel en 2023, l’année d’entrée en vigueur de la nouvelle programmation de la PAC.

Une bonne nouvelle pour toutes les filières lotoises, car on se souvient d’avril dernier et du gel qui avait décimé 50 % des vignes de l’appellation cahors. L’Union interprofessionnelle du vin de Cahors (UIVC) appelant alors à une solidarité nationale.

Portée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, cette réforme revoit le système existant pour mieux protéger tous les agriculteurs face aux aléas climatiques.

Ce projet de loi établit une couverture universelle contre les risques climatiques accessibles à tous les agriculteurs.

Il se décline en trois axes prévoyant : une absorption des risques de faible intensité à l’échelle individuelle de l’exploitation agricole, une mutualisation entre les territoires et les filières des risques d’intensité moyenne (par le biais de l’assurance multirisque climatique dont les primes feront l’objet d’une subvention publique), et une garantie directe de l’Etat contre les risques dits catastrophiques.

Pour cela, un financement de 600 millions d’euros par an du dispositif (contre 300 millions d’euros aujourd’hui) a été instauré, ainsi qu’une indemnisation accélérée (le système actuel pouvant conduire l’indemnisation à être versée avec jusqu’à deux ans de décalage)

ladepeche.fr