Peyrilles en pleine effervescence : L’assainissement.
Le calme village de Peyrilles s’est réveillé grondant comme une usine, les ouvriers, les pelleteuses sont là, l’assainissement collectif du village est en route…. je me promène dans le village et je discute avec les ouvriers :
Comment se passent les travaux ?
« A partir d’un plan de chantier, les travaux démarrent, on organise le travail… Les tranchées ou les trous ne sont pas rebouchés comme autrefois avec des gravats et des pierres du lieu, actuellement , on utilise le sable des carrières, plus faciles pour recreuser ensuite.
Les anciens fils et tuyaux n’étaient pas indiqués, il faut faire attention à ne pas les endommager.
Actuellement, on place un filet vert pour les télécoms, un rouge pour l’électricité, un bleu pour l’eau, un marron pour les eaux usées, un jaune pour le gaz etc…
Du haut du tractopelle, dans sa cabine le conducteur est sensé voir ce qui est dans le trou, cependant le regard d’un autre est indispensable pour l’avertir et le conseiller ».
Apprendre à conduire cet engin demande beaucoup de temps et de pratique ?
« J’ai appris tout jeune avec mon père sur de plus petites machines, puis de plus en plus grandes »
Il a acquis une dextérité évidente… Il visualise à la vitesse grand V, tout ce qui est autour de lui et tout aussi vite, la cabine tourne comme un manège en évitant tous les obstacles…
« Dans la tranchée, les fils électriques peuvent être localisés, il existe un détecteur… par contre les conduites d’eau ne peuvent pas être décelées, il faut les trouver … »
Yves, aime son métier, il l’exerce depuis 20 ans, il est actuellement chef de chantier
« Dans l’équipe chacun a sa spécialité, chacun sait ce qu’il a à faire et s’organise en fonction.
Avant de débuter un chantier, il faut savoir anticiper, prévoir quel sera le travail à effectuer ;
Lorsqu’il y a des accidents, ce qui ne m’est jamais arrivé, ce sont des accidents très graves. »
Ils sont bien sympathiques ces ouvriers, toujours disponibles pour nous aider à circuler dans ce grand chambardement des ruelles.
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Sylvie Beggiato, conseillère municipale:
En quoi consiste ce projet ?
Le dossier, pensé depuis plusieurs années déjà, permet l’assainissement du bourg et la mise en place, sur la partie agglomérée de celui-ci, d’un réseau de collecte gravitaire d’environ 745 mètres linéaires de canalisation et la création de 31 branchements. Seul le château, dans le haut du village, aura un assainissement autonome, et ne sera pas raccordé.
Concernant la station d’épuration, quel a été votre choix ?
Le conseil municipal a choisi et voté une station de traitement des eaux usées de type, filtres plantés de roseaux. Cela offre plusieurs avantages : une bonne intégration paysagère, une simplicité d’entretien de l’installation. Ce choix répond aussi aux caractéristiques du milieu récepteur où est implanté la station. En effet les effluents traités seront rejetés dans le ruisseau après avoir transité par une zone végétalisée elle-même plantée de carex qui feront un second filtre. Ce choix permet également de faire face à la variation de charge polluante entre la période estivale et le reste de l’année. Le bon niveau de traitement et la gestion réduite des boues primaires (tous les 10 ans) ont été un atout.
Comment avez-vous bouclé ce dossier ?
Beaucoup de propriétaires fonciers manquent de terrain et ne peuvent concevoir un assainissement individuel. Le collectif était donc une priorité absolue, mais lourde (274 000 €). Le dossier murissait depuis quelques années et les subventions du conseil départemental et de l’agence de l’eau Adour-Garonne ont permis d’amortir considérablement le coût financier pour la commune. Le bureau d’études Dorval, maître d’œuvre, l’assistance à maîtrise d’ouvrage du Syded du Lot, le Coordinateur SPS, Jean-Luc Mio Bertolo de Cahors et les entreprises Bayol de Caussade pour les canalisations, et Dubreuilh de Montpezat de Quercy pour la station de traitement des eaux usées ont fait le reste. La parfaite coordination du chantier nous fait envisager son achèvement avant les vacances estivales.
La borne incendie déplacée
En parallèle aux travaux d’assainissement, la borne incendie du village sera déplacée, en accord avec le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de secours du Lot), et sa canalisation vétuste remplacée afin de permettre un débit conforme à la réglementation (12 500 € à la charge de la commune).
Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation des Eaux Potables (SIAEP) procède au remplacement des canalisations d’eau potable situées dans le bourg le long du tracé du réseau d’assainissement (Estimation 35 400€). Le déplacement des compteurs d’eau en limite de propriété et les travaux en domaine privé lié à ce déplacement seront pris en charge par le SIAEP.
Propos recueillis par M. Sirot La Dépêche
oups, petitte modification Marie-Thérèse, le filet vert c’est pour les télécoms,le rouge l’électricité,le bleu pour l’eau,le marron pour les eaux usées,le jaune le gaz ect…patrick agent technique de Peyriles
je viens de modifier l’article, merci Patrick… A bientôt!… bises
Marie Thérèse