Rave-party suite et fin … (de partie)
Les « basses » se sont tues dans ce terrain agricole depuis dimanche soir. Jusqu’à 15 000 « teufeurs » ont fait de cette rave- party l’un des plus grands rassemblements dans le Lot. Croix Rouge française, pompiers protection civile, bénévoles, secouristes, des renforts de la Gironde étaient présents; les participants les remerciaient. Beaucoup de « bobologie et une hospitalisation.
Mais aujourd’hui c’est l’heure des comptes pour les communes de Rocamadour/Montvalent
400 agents de l’Etat ont été mobilisés pour la gestion de cet événement. Une cellule d’accompagnement pour les collectivités et les personnes impactées est maintenant ouverte.
« Les premières estimations des dégâts s’élèvent entre 120 000 et 150 000 euros. 15 km de chemins et 1 km de route à refaire » selon le maire de Montvalent qui poursuit : « Il est souvent mis en avant par les manifestants que le lieu est rendu propre. Je peux vous assurer que ce n’est pas le cas »
Des animaux stressés par les feux d’artifice et la musique (1 000 brebis et une quinzaine de juments, dont certaines destinées à la reproduction); des clôtures détruites ; environ 60 hectares de prairies naturelles détruits, (1/4 de la production d’herbe de l’exploitation, avec une perte estimée de 2 à 3 ans de production sur ces surfaces; sans compter que ces prairies naturelles ne vont pas pouvoir accueillir des brebis avant un certain temps au vu des « des déchets diffus » a nettoyer…. s
L’impact psychologique est important pour l’agriculteur dont le champ a été pris en otage, le maire de la commune et les habitants touchés de très près par cette manifestation.
Si de nombreux contrôles effectués ont relevé de nombreuses infractions s’agissant notamment de la législation sur les stupéfiants, que du matériel a été saisi il n’en reste pas moins que les les personnes qui ont « subi » en appellent à la reconnaissance des préjudices subis, et aux moyens pour réparer ce qui peut l’être
À ce jour, aucun fonds n’est prévu par l’État pour indemniser les pertes subies mais la préfète a annoncé que l’état serait présent pour aider. L’agriculteur lui envisage des démarches avec l’aide du syndicat de la FDSEA afin d’obtenir une indemnisation.
A savoir : samedi 12 avril le monde de la free-party a protesté contre une proposition de loi pour renforcer la pénalisation de l’organisation de ces événements. Le projet porté par 44 députés du camp présidentiel prévoit jusqu’à six ans de prison pour les organisateurs. pour en savoir plus lire ici