Sur le bassin de Figeac, l’emploi qualifié représente 75 % des offres
Avec un taux de chômage limité à 8 %, le bassin d’emploi de Figeac fait figure de premier de classe. De plus, trois grands secteurs de l’industrie affichent des perspectives encourageantes pour les prochains mois, avec des embauches à la clé.
Entretien avec Franck Léon.
Comment évolue la situation du Grand Figeac depuis le début de l’année 2016?
Le taux de chômage pour le bassin de Figeac est de 8 %. Malgré une très légère augmentation depuis le début de l’année, ce taux reste l’un des plus faibles de la Région Occitanie. Ces bons résultats s’expliquent par le dynamisme du territoire qui continue à être attractif et à se développer.
Quels sont les secteurs qui recrutent et sur quel niveau de qualification ?
Les secteurs qui recrutent concernent l’industrie et en particulier l’aéronautique et la mécanique ; deux domaines qui continuent de beaucoup embaucher, avec des perspectives de recrutement très favorables. Le BTP connaît aussi un net rebond, et les offres déposées auprès de Pôle Emploi ont augmenté de 45 % sur l’année écoulée. Ce sont des filières où on risque localement de manquer de bras. J’invite donc nos jeunes et nos demandeurs d’emplois à aller dans ces entreprises, à découvrir la réalité de ces métiers qui sont à l’opposé de l’image parfois négative que certains en ont. Ces secteurs offrent de belles opportunités de carrière dans des métiers attrayants et d’avenir : il faut les saisir !
Sur quels niveaux de qualification (caractéristique offres enregistrées) se font ces recrutements ?
Il y a des postes à pouvoir pour tous les niveaux de qualification. Mais nos entreprises ont besoin de plus en plus de salariés qualifiés. Sur le bassin de Figeac, l’emploi qualifié représente 75 % des offres. Concrètement, nous avons des postes qui ne sont pas pourvus parfois de longues périodes durant, car les entreprises ne trouvent pas les compétences qu’elles recherchent. Grâce au plan « 500 000 formations supplémentaires », un peu plus de 300 personnes sur le bassin de Figeac ont pu suivre une formation diplômante ou qualifiante qui leur a permis dans la très grande majorité des cas de retrouver du travail dans les six mois.
Figeac Aéro a décroché dernièrement un gros contrat ; quelles retombées pour le Figeacois ?
Je laisse le soin aux dirigeants de Figeac Aero de parler plus en détail de leurs contrats, mais je me réjouis à chaque fois qu’ils remportent un nouveau marché, comme d’ailleurs de chaque nouveau contrat décroché par les entreprises locales, de toutes tailles, et tous secteurs confondus. Ce sont autant de bonnes nouvelles pour le territoire et pour l’emploi. À nous de faire en sorte que ces entreprises poursuivent ici et pas ailleurs leur développement en mettant à leur disposition les infrastructures, les équipements et les ressources dont elles ont besoin.
Quels dispositifs sont disponibles sur le Figeacois pour favoriser une première embauche, retour à l’emploi ?
On n’accompagne pas de la même manière un jeune étudiant diplômé, un demandeur d’emploi de longue durée, un salarié en reconversion ou un jeune sorti du système scolaire sans qualification. Le Gouvernement a renforcé les outils à disposition en y consacrant des moyens considérables. Parmi les mesures on peut citer par exemple les aides financières à la mobilité, et à la création/reprise d’entreprises, les mises en situation en milieu professionnel ou les actions de formation… Il y a une solution adaptée à chaque situation !
Sur Figeac, j’observe tous les jours, le professionnalisme des acteurs de l’emploi, l’implication des élus et la mobilisation des entreprises. Ce sont de puissants facteurs de réussite qui nourrissent mon optimisme et ma confiance sur notre capacité à mener ensemble cette bataille pour l’emploi.
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