Tous nos territoires doivent profiter de la ligne Polt

A l’occasion d’une réunion de travail le mardi 29 novembre à Cahors, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Serge Rigal, président du Département du Lot et Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors et président de l’AMF 46 , ont évoqué les enjeux de la desserte ferroviaire du Lot, notamment la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et la question des trains de nuit.

Alors que la Région Occitanie met en place une politique ferroviaire ambitieuse (doublement du nombre de trains liO entre Toulouse et Cahors depuis 2020, reconstruction de la gare de Figeac, financement à hauteur de 50%, soit 10 millions d’euros, pour la modernisation de la ligne POLT dans sa section lotoise, train à 1 euro..) ; alors que le Département du Lot et la Communauté d’agglomération du Grand Cahors s’engagent également – hors compétences – en faveur du désenclavement ferroviaire du Grand Sud-Ouest, « les collectivités attendent de la part de l’Etat et de la SNCF, un engagement digne de ce nom en ce qui concerne les dessertes, la qualité de service et l’entretien de la voie ».

A ce titre, Carole Delga, Serge Rigal, et Jean-Marc Vayssouze, rappellent que la période des travaux qui s’ouvre sur la ligne ne doit pas entraîner la suppression des trains de nuit Paris – Rodez/Albi et Paris – Latour-de-Carol (via Cahors). De même, si aujourd’hui la ligne POLT est bien reconnue comme « train d’équilibre du territoire », force est de constater que seulement 50% des trains au départ de Paris continuent après Brive-la-Gaillarde et seulement 20% arrivent à Toulouse. Si l’annonce d’un 11ème train quotidien pour 2023 est positive, il devra apporter une desserte améliorée du Lot, du Tarn-et-Garonne et de la Haute-Garonne. Enfin, les élus soulignent l’impératif d’un aménagement équilibré et d’un traitement équitable des territoires.

Pour Carole Delga, Serge Rigal, et Jean-Marc Vayssouze, « il n’est pas envisageable que l’unicité de la ligne soit remise en cause, ni même qu’un quelconque déclassement de sections intermédiaires puisse avoir lieu, situation qui entraînerait, pour l’avenir, un moindre entretien des voies et donc une baisse de la qualité des dessertes ». Alors que le Conseil d’Orientation des Infrastructures doit rendre fin décembre son rapport au ministre des Transports Clément Beaune, les élus attendent que soit réaffirmé cette uniformité de traitement sur toute la ligne.

Et de conclure : « A l’heure d’un nécessaire « New Deal Ferroviaire » comme réponse à la crise énergétique, suivant les modèles espagnol ou allemand, l’Etat doit amplifier ses engagements pour une desserte ferroviaire de qualité pour Tous les territoires. »

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