Travail, emploi, chômage dans le Lot

Aide à domicile, aide-soignant, techniciens de maintenance, serveur, employé de libre-service…

Les secteurs les plus en tension dans notre département sont les métiers de la santé (comme l’aide à la personne), l’industrie (les programmateurs numériques, techniciens de maintenance…) ou encore les métiers saisonniers. Les métiers saisonniers représentent 8 à 9 % de l’emploi dans le Lot et 50 % des offres d’emploi.

Un article de la dépêche du midi donnait ainsi en 08/24 la liste des 20 métiers qui concentrent 41 % des offres d’emploi

Le top 3 :573 offres d’aide à domicile, 315 postes de serveurs et 258 aides-soignants recherchés

Suivent : employé de libre-service (253), mécanicien automobile (252), infirmier (246), conducteur de poids lourd (220), conducteur de ligne en industrie alimentaire (219), préparateur de commandes (212), maçon (199), agent de conditionnement (196), commis de cuisine (192), comptable (178), chef de cuisine (172), agent d’entretien (151), agent de service hospitalier (145), valet de chambre (140), tourneur fraiseur (128), équipier polyvalent de restauration rapide (127) et enfin assistant de vie dépendance (121).

Les inquiétudes liées à l’emploi ressurgissent avec l’annonce de plans sociaux dans des entreprises et de faillites Claire Raulin a abordé la question du chômage dans le département à l’occasion du salon public pour l’emploi organisé ce jeudi à Cahors,

taux de chômage : 7 % 

« On est dans la moyenne nationale, et un peu en dessous de la moyenne régionale » 8 %. Sur le bassin de Cahors, aux alentours de 6,5 % sur le secteur Figeacois/Cauvaldor.

Les jeunes et les seniors

Ce sont ceux qui sont particulièrement touchés par le chômage. Les seniors représentent la catégorie la plus importante de la population active du Lot et où le chômage peut durer. La préfète à rappelé les actions qui étaient menée pour les jeunes : sensibilisation, découverte des métiers, apprentissage.

Pour les séniors, le but étant d’abord de leur redonner confiance, des méthodes de recrutement par simulation. sont à l’œuvre. France Travail développe des des modules pour tester les compétences pratiques et orienter.

« Nous essayons de sensibiliser les personnes en recherche d’emploi sur les secteurs de la santé. Ce sont des métiers durs mais importants et essentiels à notre société. On amène vers de la formation » (Claire Raulin)

« Entre le tourisme l’été et l’industrie agroalimentaire l’hiver, on peut travailler neuf mois dans l’année environ », (la préfète).

Il reste 3 mois ….

« Je pense qu’il faut débunker un certain nombre d’idées reçues. Non, le système d’assurance-chômage n’est pas nécessairement plus généreux  que celui de nos voisins » déclaration d’Astrid Panosyan-Bouvet (ministre du Travail et de l’Emploi) , le 23 octobre, sur TF1

Dans son étude  « Baromètre de la perception du chômage et de l’emploi «  l’Unédic souligne que les préjugés à l’endroit des chômeurs demeurent tenaces, faute d’un travail d’information. Ainsi Les Français ont une tendance assez forte à « noircir » le tableau ; 60 % pensent, par exemple, que le taux de chômage se situe à 15,3 % de la population active, alors qu’il était de 7,3 % au moment où ils ont répondu au questionnaire. La plupart d’entre eux (87 %) surestiment également la part des demandeurs d’emploi qui bénéficient d’une allocation – seules 40 % des personnes inscrites à France Travail sont indemnisées par l’assurance-chômage.

Les critiques envers l’assurance-chômage sont toujours répandues dans l’opinion publique, même si elles restent minoritaires. 37 % des personnes interrogées estiment que le montant des allocations est trop élevé ; 46 % qu’elles sont un frein au retour à l’emploi.

Cette vision déformée des choses qui peut en partie s’expliquer par les discours tenus ces dernières années qui ont installé l’idée que le modèle français n’inciterait pas les demandeurs d’emploi à retrouver du travail et que la situation de ces derniers serait plus favorable au chômage qu’en emploi.