Un musée pour s’amuser – le musée Pierre Andrès à Villesèque

Ouverture estivale : juillet, août, septembre 2022, sur RDV au 06 74 35 35 58. 
Du 30 juillet au 15 août inclus : Ouvert tous les jours de 15h à 19h.

Tarifs : Adultes 5€ – Enfants (- 16 ans) 3€.

www.pierre-andres.com

Le musée Pierre Andrès regroupe une trentaine de machines en bois de mécanismes divers, de 50 cm à plus de 3 m de haut, pour permettre au plus grand nombre de les découvrir, de les toucher, de les manipuler.

Pierre Andrès est le créateur des Machines singulières, sculptures en bois qui s’animent grâce aux visiteurs (enfants ou adultes) qui les actionnent. Allant de petits objets à de grandes machines pouvant faire plusieurs mètres de hauteur ou de longueur, elles utilisent de nombreux mécanismes (balançoires, plans inclinés, tourniquets, engrenages, pédales, leviers, crémaillères, pivots, poulies…) Le plus souvent, ce sont des boules en bois de buis que le spectateur, devenant ainsi acteur, fait circuler dans ces structures pour les animer.

Ces machines qui ne sont faites que de bois, dont certaines témoignent d’une influence des travaux de Léonard de Vinci, sont appelées « singulières » parce qu’elles sont inclassables et n’appartiennent à aucun courant artistique. Elles sont originales à plus d’un titre. Elles relèvent autant du jouet, de l’art que de la technique ; elles appartiennent aussi bien au monde du loisir qu’à celui de la pédagogie active. Pierre Andrès, pour évoquer son travail, se réfère au monde d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll tant son œuvre est empreinte d’imaginaire. Il a le souci d’une recherche esthétique pour mieux ouvrir un espace de rêve et inviter à la poésie. Il ne dédaigne pas non plus les effets de surprise. Il aime étonner, faire sourire ou se poser question. Pierre Andrès souhaitait que tout visiteur, enfant comme adulte, se prenne au jeu ; qu’il ne soit plus un spectateur passif, mais l’acteur dont le geste provoque le mouvement de la boule afin qu’elle s’élance et suive son propre destin aléatoire selon son adresse, les aléas et les accidents de parcours. Un lien s’instaure alors entre la personne qui met en branle la machine et la machine elle-même. Il souhaitait offrir des jeux à agir, à se construire, à se rencontrer, à rire et à rêver.