Un spectacle tout en finesse pour savourer l’existence…

Grand succès pour le spectacle donné le 15 janvier à La Prade et un public ravi : « Ce spectacle m’a touché, il était empli d’émotion, de tendresse, de nostalgie aussi. Spectacle empreint d’une belle magie. Très beau spectacle, gardons notre âme d’enfant ! »

En effet Titus, le personnage central, l’enfant, et son double Titus, chanteur au zénith de son âge, nous ont replongés dans l’enfance avec beaucoup de tendresse. Aussi bien grâce à l’évocation d’Indiana Jones que dans l’imaginaire d’un escalier qui parle, d’un étrange animal au bruit de grenouille qui rit avec l’enfant.

La mise en scène de Marie Halet, entre jubilation et instants suspendus, est généreuse et énergique. Les échappées musicales, la mise en lumière ingénieuse, et la scénographie pleine de symboles servent le texte de Claudine Galea. Le jeune Titus, interprété avec maestria par Victor Ginicis, avait la fraîcheur de l’innocence et la flexibilité corporelle d’un jeune chat, Titus plus âgé était chanté par Guillaume Boulevillain et sa voix magnifique en direct. Les parents, joués avec finesse et sensibilité par Claire Fleury et Georges Besombes, finiront par vivre aussi leur vie. Après cette charmante après-midi où le public était en empathie totale, l’on peut se demander si nous sommes vraiment « grands » ?