« Vous reprendrez bien un peu de poésie ? », de Colette Beyssen-Laprévôte

Dans le cadre du « Printemps des poètes », Colette Beyssen-Laprévôte vient vous présenter son dernier recueil de poésie intitulé : « Vous reprendrez bien un peu de poésie ? » mais aussi un récit poétique « La quête d’Anna » publié aux éditions WEBLim.

Rendez-vous samedi prochain, le 22 mars, de 10h à 12h30 à Des livres et vous Gourdon, au 26 bvd mainiol

Dans son quatrième recueil de poèmes, l’autrice « interroge le lecteur sur le désir qu’il a de sensations et que seule la poésie pourrait lui donner. La gourmandise n’est pas seulement qu’une affaire de desserts. Elle l’est aussi d’émotions, de beauté, de mots que la poésie donne à ceux qui sont en quête de spiritualité, de voyages lointains ou immobiles et de rêves à portée de main. »

Colette Beyssen-laprévôte vit dans le nord du Lot. Elle est l’auteure de plusieurs livres dont quelques recueils de poèmes et vient nous présenter son dernier ouvrage « La Quête d’Anna » paru aux éditions WEBLim . Ce livre est en partie autobiographique et parle de la quête du bonheur. Cette passionnée d’écriture poétique a choisi de mettre la poésie au cœur des mots et de l’écriture de ses textes. Elle utilise cet art comme un exutoire aux chocs émotionnels qu’elle a pu subir. Elle l’a adopté instinctivement pour exprimer son rapport au monde, pour donner corps et mettre en valeur la « part des anges » d’une vie : ce qui reste après tout le reste. Dès les premières lignes « Anna venait de traverser la rue comme on traverse la vie : rapidement sans se retourner. Une phrase lue à la hâte dans le tram tout à l’heure squattait ses pensées. Ça disait :  Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as… » il y a une prise de conscience qui va peu à peu bouleverser l’existence du personnage et qui l’aidera à changer sa vie d’épaule. Elle se fera une promesse, celle de ne plus voir que le côté poétique des choses.
Chapitre LES QUATRE ELEMENTS page 45
« Anna était arrivée juste à temps pour rattraper le temps perdu… Elle s’était réfugiée dans la
maison ancestrale à la manière des hommes de la Préhistoire toujours en quête d’un abri sous
roche, Tout son art à elle consistait à écrire de la poésie. Pas de peinture rupestre, pas de
gravure pariétale non ! mais des mots qu’elle allait chercher dans sa tête au retour de ses
virées en pleine nature. »
CHAPITRE «  INDIA MON AMOUR page 91
« Elle venait de dégager une étagère quand elle aperçut tout au fond une boîte en fer avec une
étiquette sur le couvercle. Elle lut « Eau du Gange ». Elle souleva le couvercle : il y avait une
petite fiole achetée sur une barque à moteur qui voguait sur le fleuve sacré des indiens près de
Varanasi. Sa barque avait croisé celle des vendeurs. L’Inde ! C’était il y a presque dix ans … »
CHAPITRE ENFANCE URBAINE page 123
« Anna connaissait bien l’ennui. Elle l’avait beaucoup fréquenté pendant son enfance. Il
l’accompagnait un peu comme l’avait fait son ours en peluche : tantôt dans ses bras, tantôt
abandonné sur une chaise. C’était un solitaire peu bavard, doux et discret. Quand il la quittait,
il la laissait vide et un peu triste. »

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