27 millions d’euros pour péréniser la ligne Brive-Aurillac

Mercredi 7 décembre, salle de Cère et Dordogne, la délégation du comité pluraliste de la défense de la ligne Brive-Aurillac était reçue par les responsables de la région en la personne de Stéphane Bérard, président de la commission transport et de Christophe Bazzo, directeur des infrastructures des transports. Vincent Labarthe conseiller régional, Angèle Préville conseillère départementale, Francis Ayroles président de Cère et Dordogne et les maires et élus des communes impactées par la ligne étaient présents. Après la présentation de la liste des griefs sur l’arrêt du trafic et la pérennisation de la ligne (déjà énumérés dans nos éditions précédentes) par Mrs Constant et Pesteil pour le comité pluraliste, vint le temps de la réponse des représentants régionaux.

Stéphane Bérard précise : «Le parcours de la ligne se développe sur le territoire de trois régions : Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône Alpes, avec une difficulté supplémentaire, la région Auvergne Rhône Alpes est seule prestataire de service sur la totalité de la ligne»

Vincent Labarthe précise : «Dans l’objectif de pérenniser cette ligne, dans son programme de désenclavement des territoires, Carole Delga, qui en a fait une de ses priorités, à fait voter dans le budget 27 millions d’euros réservés à cet effet»

Christophe Bazzo poursuit : «Un budget proportionnel aux travaux sur son territoire va être voté en région Nouvelle Aquitaine. Pour Auvergne Rhône Alpes, trois millions d’euros vont êtes investis en 2017».

Pour le comité pluraliste, l’estimation des travaux sur son territoire : de la gare de Lamativie à Aurillac est estimé à 29 millions d’euros. Alors que la pression est forte de la part des utilisateurs, des élus Cantaliens, notamment pour ceux d’Aurillac qui estiment que cette ligne est d’intérêt majeur pour leur région, la situation est en statu-quo. Tant que cette situation perdurera les travaux d’infrastructure ne pourront débuter.

Ont été abord les problèmes de shuntage, qui vont occasionner l’arrêt du trafic pendant près de huit mois sur les quinze mois à venir, de la fermeture des gare, de l’accès aux correspondances pour les transports de substitution.