63 communes n’ont toujours pas de candidat
Les services de dépôt des candidatures pour le scrutin du 15 mars prochain ne désemplissent pas en préfecture et sous-préfectures. Dernier délai pour les retardataires, ce jeudi soir, après il sera trop tard…
À trois semaines du 1er tour des élections municipales, c’est la dernière ligne droite pour le dépôt des candidatures.
À la préfecture de Cahors, comme aux sous-préfectures de Gourdon et de Figeac, une vingtaine d’agents assurent l’accueil et l’enregistrement des candidatures depuis le 10 février et jusqu’à ce jeudi 27 février, 18 heures.
« Les candidats ne se déplacent pas tous individuellement, en général c’est un mandataire qui apporte les documents originaux et les justificatifs pour lui et ses colistiers. Ils sont reçus afin de contrôler la complétude de leur dossier et des justificatifs, ainsi que leur identité et leur éligibilité », souligne Nicolas Regny, sous-préfet du Lot et secrétaire général de la préfecture, place Chapou.
250 des 313 communes lotoises ont déjà des candidats
Vendredi après-midi, au dernier pointage, 3 545 candidatures étaient enregistrées, couvrant 250 des 313 communes du Lot. Il y a ainsi 36 listes regroupant 765 candidats et 2 780 candidatures isolées ou groupées. Et donc 63 communes pour lesquelles personne ne s’est pour l’heure présentée.
Pour être éligible chacun doit justifier de son attachement à la commune : souvent une attestation d’inscription sur la liste électorale datant de moins de 30 jours ou s’il n’y réside pas le paiement d’une contribution fiscale directe (foncier bâti, etc.).« Nous veillons aussi aux conditions d’inéligibilité qui doivent être prises en compte au jour du scrutin, soit à la date du 15 mars prochain. Nous avons ainsi dû refuser une candidature cette semaine pour une incompatibilité liée à la profession exercée avec un mandat électif », précise le sous-préfet. Il cite près d’une dizaine de nationalités représentées pour ce scrutin des municipales dans le Lot, et notamment une vingtaine de Hollandais et une quinzaine de Belges.
Une fois le sésame convoité obtenu par le candidat – un récépissé actant de son inscription -, son dossier est immédiatement enregistré sur l’un des ordinateurs exclusivement dédiés à cela.
37.23% des conseillers sortants se représentent
Pour Catherine Matteaccioli-Bourrasset et ses agents, commence un fastidieux travail de saisie. « Si c’est un candidat sortant, on retrouve et on complète son profil. S’il est nouveau nous créons son profil sur l’application spécifique en circuit sécurisé et fermé. Vendredi soir, nous comptions 37.23 % conseillers municipaux sortants se représentant », mentionne la cheffe du bureau de la réglementation générale des associations et des élections, tout en faisant remarquer : « Pour l’instant, le plus jeune a 18 ans et le plus âgé 90 ans. Et nous comptons déjà 40 % de femmes candidates. »
Une fois le premier tour de scrutin passé, les bureaux de dépôt des candidatures seront de nouveau en place pour deux jours seulement, les lundi 16 et mardi 17, afin d’enregistrer les candidatures, désistement, fusion de liste, etc., du 2e tour.
Les modalités
Pour déposer sa candidature, les services préfectoraux seront ouverts, lundi, mardi, mercredi, de 9 à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, et jeudi jusqu’à 18 heures. En sous-préfecture du Lot, seules les candidatures portant sur une commune de l’arrondissement Figeac ou Gourdon peuvent être déposées ; tandis que toutes les candidatures peuvent être déclarées à la préfecture.
Dans les communes de plus de 1 000 habitants, les candidats doivent déposer des listes complètes (autant de candidats que de sièges à pourvoir), avec une stricte parité. Dans celles de moins de 1 000 habitants, les candidats peuvent se présenter de façon isolée ou groupée. Il est ainsi possible qu’il y ait moins de candidats que de sièges à pourvoir.
La stricte parité hommes/femmes est une notion bien offensante pour les femmes! Cela veut dire qu’une femme est candidate PARCE QU’ELLE est une femme, sans même savoir si elle va pouvoir avoir suffisamment de compétences, de capacité d’engagement ou de disponibilité. Cela s’appelle de la discrimination (positive) au SEUL motif qu’elle est une femme. Ce n’est sûrement pas comme cela que l’on fera avancer la cause des femmes.