Cahors et l’achat responsable

 

 

Au travers de leurs marchés de travaux, de services ou de fournitures, les collectivités locales disposent d’un levier pour agir dans le champ du développement durable. La protection de l’environnement, le développement économique, mais aussi l’insertion professionnelle des publics en difficulté (demandeurs d’emploi, jeunes des quartiers prioritaires, seniors, personnes handicapées…) sont au cœur de ce dispositif. Les clauses sociales sont un des dispositifs de lutte contre le chômage et l’exclusion ; elles n’ont pas une vocation occupationnelle pour les personnes en difficultés d’insertion. Le Grand Cahors et la ville travaillent régulièrement avec le collectif Cooralie (Coordination des associations lotoises d’insertion par l‘économie) afin de faciliter l’intégration des clauses sociales dans certains marchés publics.

Concernant proprement dit les exigences du développement durable, la ville et le Grand Cahors ont intégré cette notion environnementale dans leur politique d’achat. Quelques exemples :

Pneumatiques. Une gamme prémium pour les véhicules légers est privilégiée. Celle-ci fixe l’objectif d’améliorer la sécurité, l’efficacité économique et environnementale du transport routier par la promotion de pneumatiques sûrs, à faible niveau de bruit et efficaces en carburant.

Carburant. Il tient compte de la destination géographique des carburants (secteurs sud ou nord de l’agglomération) afin de réduire les déplacements des véhicules de livraison du carburant.

Produits d’entretien. Sont exigés des écolabels (Certifié écolabel, Label Nordic Swan, label écologique européen, label Ecocert). Pour ce marché, il est également demandé aux titulaires de former les agents utilisateurs afin d’optimiser les pratiques.

Restauration collective. Les produits alimentaires d’origine locale et/ou issus de l’agriculture biologique sont favorisés, autant que possible. À compter du 1er janvier 2022, la restauration collective devra s’approvisionner avec au moins 50 % de produits sous signe officiel de qualité, dont au moins 20 % de produits bios. Une dynamique dans laquelle se place déjà progressivement le service de restauration collective du Grand Cahors.

La Dépêche