A Cahors un diplôme de mise en service et maintenance des infrastructures informatiques.

Un nouveau cursus de technicien supérieur systèmes et réseaux, a débuté à l’ERN de Cahors en décembre. Les débouchés sont là : la filière est en tension.

L’école régionale numérique du Lot a ouvert ses portes cette semaine pour mettre à l’honneur sa première promotion de techniciens et techniciennes supérieurs systèmes et réseaux. Cette nouvelle formation a débuté le 17 décembre.

Cette structure a été créée par la région Occitanie en partenariat avec le Grand Cahors et est dispensée par Simplon, associé au Greta Midi-Pyrénées.

Comme l’explique Philippe Coste, directeur de Simplon Occitanie, en onze mois intenses (1 200 h en centre et 350 heures en entreprise), cette formation va permettre aux quatorze stagiaires de 19 à 47 ans de découvrir et maîtriser la culture des systèmes et des réseaux informatiques, ainsi que de détenir et partager leurs capacités techniques.

Ces nouveaux techniciens sortiront mi-novembre 2022 avec un diplôme équivalent à un bac +2 pour des missions de mise en service et de maintenance des infrastructures informatiques.

Cette formation répond bien aux besoins en compétences exprimés par les entreprises, ce métier étant considéré comme métier en tension et la demande est constante, les entreprises contactant même l’école en amont. La croissance de l’emploi dans ce secteur est actuellement de 5,5 % contre 1,2 % dans le reste de l’économie.

Alexandre Andrieu, DSI responsable et directeur des systèmes d’information infrastructures au conseil départemental du Lot, il a rappelé la nécessité de ces formations numériques et encouragé les étudiants.

Sandrine Massonneau, responsable du service développement des ressources humaines du département du Lot, a aussi confirmé le besoin constant des entreprises et collectivités dans le domaine informatique.

Cette formation est ouverte à tous, sans prérequis de qualification. Les conditions requises pour candidater sont simples : la volonté de travailler en équipe, de la curiosité, une bonne expression à l’oral ainsi qu’à l’écrit et une représentation claire du métier.

Les stagiaires actuels sont des étudiants post-bac ou en reconversion professionnelle depuis des métiers très variés tels que moniteur auto-école, secteur de la santé, assurance ou commerce.

La région Occitanie prend en charge 100 % des frais de formation, la communauté d’agglomération mettant quant à elle les locaux à disposition, un campus agréable et bien équipé où il doit faire bon étudier.

Françoise Alexander ladepeche.fr