À Gourdon, incendie au café-restaurant L’Ovalie

L’incendie qui s’est déclaré dans la nuit de lundi à mardi, aux alentours de 4 h 30 du matin, a détruit la terrasse de « L’Ovalie », à Gourdon.
Située place Jacques Chapou, ce café-restaurant est l’établissement de Marcial Amrane qui est stupéfait par cet acte pour lui volontaire, sans aucun doute possible : « Quelqu’un a mis le feu à nos tables, notre vingtaine de chaises et nos stores à l’extérieur. Il y avait du gel inflammable, comme celui pour les barbecues partout. Une chance qu’il n’y ait pas eu un embrasement violent, car cela aurait pu atteindre le bâtiment par propagation ».
C’est quelqu’un qui passait devant qui a donné l’alerte, puis en suivant les riverains qui ont été réveillés par les crépitations des plastiques. Les pompiers ont rapidement maîtrisé le feu, leur intervention n’a pas nécessité d’évacuation sur place et personne n’a été blessée.
« J’ai tout nettoyé, on ne voit plus rien, dit le patron du restaurant qui veut aller de l’avant et ne pas se laisser impressionner par cet acte malveillant. Nous avions refait la terrasse l’an dernier. Nous subissons un préjudice de moins de 1 000 euros, j’ai contacté l’assurance, les démarches sont enclenchées et nous n’arrêtons pas notre activité de vente à emporter et de livraison, bien au contraire », prévient-il.
L’Ovalie qui existe depuis trois ans n’avait jamais été la cible d’un tel acte, Marcial Amrane  trouve «vraiment cela bizarre», lui qui n’a «jamais eu de souci avec personne ». Qu’à cela ne tienne, le restaurant a rouvert dès ce mardi, pour proposer ses plats, midi et soir, toute la semaine ainsi que les samedis et dimanches soir, ainsi que la livraison à domicile, pour réduire l’impact de la crise sanitaire sur son activité. « Avant la Covid, notre établissement connaissait une belle progression, on fonctionnait de mieux en mieux, et ça va continuer », promet le patron, plus déterminé que jamais.

La gendarmerie a ouvert une enquête confiée à la communauté de brigade de Gourdon, et au vu des premiers éléments elle n’écarte pour l’heure aucune hypothèse.

Laetitia Bertoni La Dépêche