L’arboretum de Sousceyrac

Ce vaste parc public, d’une superficie de 7 hectares, accessible librement à tout moment de l’année, proposera une promenade de 1,9 km sur des allées aménagées serpentant en ailes de papillon à travers plusieurs îlots arborés diversifiant le paysage selon les secteurs visités. Deux aires de pique-nique, adaptées aux personnes à mobilité réduite, seront installées. Des bancs seront posés ci et là. Une aire de stationnement est prévue à l’entrée du parc.Outre l’aspect récréatif et ludique du parc arboré paysager, l’objectif poursuivi par ce projet est de sensibiliser, d’éduquer les publics(population locale et touristique, familles, enfants, …) et de présenter une grande variété d’essences d’arbres locales et mondiales suggérant au visiteur un voyage dans les forêts lointaines. Cet aspect du parc est d’autant plus important que le site est localisé dans la forêt communale de Sousceyrac-en-Quercy, où est pratiquée une gestion durable et raisonnée de la ressource bois. A noter que sur les 110 espèces différentes d’arbres qui seront présentées au public, une quarantaine d’entre elles seront des variétés de chêne, «Quercus» en latin, arbre qui a donné son nom au «Quercy».

Certaines de ces espèces seront des espèces rares ou en voie d’extinction. L’Arboretum sera numérisé:grâce à une application sur smartphone, il sera possible de choisir un parcours thématique, tel que «Les arbres originaires de Chine», ou encore de retrouver un arbre en particulier comme le sequoias giganteum …Enfin, ce parc arboré paysager public sera ouvert au pôle Recherche Développement Innovation de l’ONF qui s’intéresse au projet pour mener des recherches sur l’effet du changement climatique sur le développement forestier.Ces études permettront de mesurer la capacité des différentes variétés d’arbres à s’adapter au climat local et à réagir aux évolutions climatiques.

Les Brèves de Souceyrac


La création de l’arboretum sur 6 hectares a nécessité de nombreuses études et réflexions de la part de la commission forêt bois de la commune, d’Yvon Grzelec et Eric Vergnes pour l’ONF.

Après la coupe de bois et le dessouchage, la parcelle a fait l’objet de travaux préalables : broyage des rémanents et préparation du sol. Une clôture a été posée sur le périmètre du parc. Une allée centrale et un rond point permettront plusieurs cheminements périphériques. Un portique d’entrée en bois équipé d’une barrière coulissante enjambera un passage canadien. Tous ces travaux sont réalisés en respectant des mesures environnementales très strictes.

Parmi les essences retenues le visiteur pourra découvrir : 8 variétés d’érables ; 8 marronniers d’Inde ; 2 variétés d’aulnes ; 4 variétés de bouleaux ; des muriers de Chine ; des micocouliers ; des arbres au caramel ; 5 variétés de hêtres ; des frênes rouges ; des noyers noirs ; des liquidambars ; des tulipiers de Virginie ; des paroties de Perse ; des magnolias ; des platanes ; des peupliers ; des noyers du caucase ; des nyssas simensis ; 33 variétés de chênes ; des tilleuls de Crimée ; des acajous de Chine ; des zelkova serrata ; des ormes de Sibérie et 24 variétés de résineux. Chaque essence compte 8 exemplaires.

La Dépêche

Histoire des arboretums

Le plus ancien arboretum au monde date du XVe siècle. Il s’agit de l’arboretum de Trsteno situé dans la région de Dubrovnik en Croatie qui existait déjà en 1492.

Le premier arboretum scientifique a été créé en France, au milieu du XVIIe siècle, par un officier de la marine française, Duhamel de Monceau, qui rassembla des collections importantes d’arbres d’Europe et d’Amérique du Nord.

L’arboretum de Balaine, créé en 1804, est le plus ancien parc botanique privé en France.

Le parc botanique de la famille de Vilmorin, près de Nogent-sur-Vernisson, fut racheté en 1866 par l’État et devient en 1873 l’actuel arboretum national des Barres.

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