Catus: les boulangers reprennent le tabac

Du 1er au 5 février, la boulangerie de Catus et le bar-tabac-presse sont fermés. Les deux commerçants, Jimmy et Martine Breton pour la boulangerie, Pascal et Monique Pilbout pour le tabac ont répondu à notre curiosité.

 

Pascal et Monique Pilbout, qu’est ce qui se passe ?

C’est simple, nous partons à la retraite !

Jimmy Breton, pourquoi cette fermeture ?

Parce qu’à partir du 5 février, nous reprenons le tabac.

Pascal et Monique Pilbout, comment vivez-vous ce moment ?

Nous n’avons aucun regret. Nous avons passé ici six années et demie excellentes, avec une bonne, régulière et fidèle clientèle que nous tenons à remercier. L’été, nous faisions 25 % de plus, mais c’est bien nos habitués qui ont fait notre chiffre toute l’année. Je veux aussi remercier la CCI du Lot qui nous a beaucoup aidés, surtout au début, car c’est un commerce très complexe, surtout sur le plan administratif. Mais nous avons très bien travaillé, car Catus est un carrefour important entre Cahors, Sarlat et Rocamadour.

 

Jimmy et Martine Breton, pourquoi cette reprise ?

D’abord, notre boulangerie périclitait, et il nous fallait nous développer. Ensuite, le projet d’agrandissement de la boulangerie, commun entre nous, la commune, la Région et les HLM est à l’arrêt depuis deux ans.

Qu’achetez-vous ?

Seulement les murs du commerce.

Qu’allez vous y faire ?

Dans un premier temps, nous conservons toutes les activités et y ajoutons la boulangerie. Dans l’actuelle boulangerie et l’autre commerce (actuellement vide), plus l’arrière du bâtiment, viendront le fournil et la pâtisserie.

Cela va faire beaucoup de travail ?

Pour cela, nous conservons Marie, qui travaille au tabac depuis plus de 25 ans, et nous embauchons Camille, la fille de Pascal et Monique. De plus, je vais embaucher un apprenti supplémentaire au fournil.

Cette acquisition a-t-elle été facile ?

Depuis cent cinquante jours, nous sommes dans la paperasse, et j’ai dû suivre cinq formations. Alors, non, cela n’a pas été si facile, et cela a été compliqué jusqu’au dernier moment ! Je compte terminer l’ensemble du projet dans un ou deux ans.

G. Borie La Dépêche