Cauvaldor: un parc photovoltaïque de 18,55 ha

Le conseil communautaire Causses et vallée de la Dordogne s’est réuni lundi 15 octobre. Le président de Cauvaldor a ouvert l’ordre du jour par le projet de réalisation d’un parc photovoltaïque de 18,55 ha, porté par un propriétaire privé, sur les communes de Lachapelle-Auzac et Souillac.

Or ce projet n’est pas compatible actuellement avec le plan local d’urbanisme en vigueur car son implantation est prévue sur une «zone naturelle». Au regard de l’intérêt général inhérent à ce type d’installation, Gilles Libéus propose donc que la communauté permette son aménagement en adaptant le PLU en conséquence. Sa demande a été adoptée avec cependant trois abstentions, dont celle de Dominique Malavergne, maire de Saignes. Celui-ci regrette que des terres agricoles puissent une nouvelle fois être détournées de leur usage originel. Il faudrait plutôt implanter ce type d’installation en priorité sur les toitures des immeubles publics, estime Dominique Malavergne.

Aurélien Pradié parle d’innovation et de ruralité

Lundi, avant de traiter l’ordre du jour, le président de Cauvaldor Gilles Liébus a donné la parole à Aurélien Pradié, député du Lot. Ce dernier indique que le Premier ministre a confié à deux parlementaires de territoires ruraux, lui et Stéphane Mazars, député de l’Aveyron, l’élaboration d’un rapport concernant l’innovation et la ruralité. Par sa présence à Gramat, Aurélien Pradié a souhaité informer les élus du terrain des grands thèmes évoqués dans ce rapport, et recueillir auprès d’eux des témoignages.

Parmi les constats effectués, il rappelle que les Cumas (Coopérative d’utilisation de matériel agricole) avaient été par le passé une des premières innovations mises en place dans les territoires ruraux, suivies de bien d’autres par la suite. D’autre part, soulignant que les grandes métropoles ne pourront plus accueillir le surplus de population, 20 % prévu dans les dix ans à venir, il indique que ce sera à d’autres territoires de capter cette nouvelle population.

Le numérique ou les nouvelles technologies ne suffisent pas à faire de l’innovation. Le risque de décrochage que crée le numérique chez une partie de la population est un défi capital qu’il faudra relever, tout comme le développement du service au public (MSAP). Certaines propositions seront faites dans le rapport concernant le financement de l’innovation, le traitement et la maîtrise des données…

Dans les discussions qui ont suivi avec l’assistance, les problèmes de mobilité dans les territoires ruraux, l’urgence climatique, la mise en place du haut débit, le financement de l’innovation… ont été évoqués par les conseillers. «Autant de thèmes qui sont dans le rapport», précise Aurélien Pradié en remerciant l’assistance de l’avoir accueilli.